Les représentants des parquets de Belgique, de France, d’Espagne et du Maroc, réunis depuis mercredi à Malines (Bruxelles), dans le cadre de la coopération en matière de lutte contre le terrorisme, ont appelé à prévenir les radicalisations sur leurs territoires nationaux.
Dans une déclaration finale adoptée jeudi soir à l’issue de leurs travaux, ils ont également appelé à des investissements pour permettre aux services de sécurité de disposer de nouveaux moyens de communication et de contraindre les sociétés commerciales concernées à divulguer leurs données quand des vies sont en jeu.
«La menace est maintenant l’œuvre d’individus qui, sans s’être formés dans les camps d’entrainement des groupes terroristes, se radicalisent très rapidement avant de passer à l’acte de manière abrupte sur leur lieu habituel de vie», ont-ils mis en garde.
Ils se sont dit convaincus, dans ce contexte, de la nécessité de développer des synergies nouvelles avec les services de sécurité et de renseignements, plaidant pour que «ce travail commun soit encadré par des mécanismes qui garantiront le respect des libertés fondamentales et renforceront la qualité du travail judiciaire».
Le Maroc a pris part à cette réunion avec une délégation conduite par Hassan Daki, procureur général du Roi près la Cour d’appel de Rabat.■
