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Monarchie, Maroc-Israël, peine capitale… : Benkirane se lâche

Monarchie, Maroc-Israël, peine capitale… : Benkirane se lâche

 


En recevant des membres de l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM) proche du PJD, Abdelillah Benkirane a abordé plusieurs sujets d'actualité ayant défrayé la chronique ces derniers temps, comme la réforme de la Monarchie, la normalisation des relations entre le Maroc et Israël, l'arabité, les relations sexuelles consenties hors mariage ou la peine de mort.

 

A cette occasion, Benkirane a rappelé la genèse du PJD qui était à la base un  mouvement islamiste clandestin réprimé par les autorités, avant d’être dans la légalité avec le Mouvement de l'unité et la réforme (MUR), pour devenir ensuite un petit parti.

Cette formation politique va vite s'adjuger une large popularité en décrochant le meilleur score lors des deux dernières élections législatives qui lui ont permis de diriger le gouvernement pour deux mandats.

S'agissant de la Monarchie, Benkirane a réitéré son opposition au système de Monarchie parlementaire.

"J'ai toujours défendu la Monarchie constitutionnelle et je continue de le faire. Nous avons besoin d'un Roi avec de larges prérogatives pour assurer l'unité nationale, l'intégrité territoriale, défendre les intérêts de la nation et la souveraineté du pays", affirme-t-il.

Concernant la normalisation des relations du Maroc avec Israël, Benkirane a souligné que "nous sommes fidèles à nos principes. Les Palestiniens sont nos frères. Nous n'accepterons jamais qu'ils soient réprimés par les Israéliens et que leurs droits soient spoliés. Mais l'intérêt de notre pays nous a imposé de faire des compromis, comme le veut SM le Roi».

Il a profité de l'occasion pour répondre au chargé d'affaires israélien à Rabat qui a affirmé que le PJD finira par accepter la réalité. "Nous pouvons faire des compromis, mais nous seront toujours fidèles à nos principes", souligne-t-il.

Pour ce qui est de l'arabité, Benkirane a critiqué le gouvernement pour son choix de s'ouvrir aux langues étrangères.
"C'est une grave erreur qui va coûter cher.

L'arabe nous permet de rester plus près des fondements du livre sacré et de préserver notre identité. Le Maroc, en tant qu'Etat-nation, a 12 siècles d'histoire. Il n'y a que la Chine et le Japon qui font mieux. Même la France n'a existé dans sa forme actuelle qu'il y a six siècles», note-t-il.

Évoquant le référentiel religieux, Benkirane décrie les rapports sexuels consentis hors mariage.

"Ils veulent nous imposer un mode civilisationnel qui n'est pas le notre pour dénaturer notre identité et nos principes", explique-t-il.

S’agissant du meurtre de six personnes d'une même famille à Salé et celui d'un jeune garçon après son viol à Tanger, Benkirane a défendu âprement la peine capitale, critiquant ouvertement ceux qui luttent pour l'abrogation de cette sentence du droit pénal marocain.

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