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Polisario: Du séparatisme au terrorisme

Polisario: Du séparatisme au terrorisme

Nous dénoncions tantôt les pratiques mafieuses du polisario dans les camps de Tindouf: enrôlement d’enfants-soldats, tortures, détentions arbitraires, détournement des aides humanitaires destinées aux séquestrés de Tindouf, trafic illégal et vente d’armes… A cette longue liste, s’ajoute la collusion de ce groupe séparatiste armé avec le terrorisme et le crime organisé. Cela a été de nouveau dénoncé la semaine dernière à New York, devant la 4ème commission de l’Assemblée générale de l’ONU.

«La région sahélo-saharienne est une zone majeure d'activités illicites et un corridor de transit vers différentes parties du monde pour les armes légères et la drogue, où le polisario est un exemple concret de trois agendas qui se chevauchent : celui du terrorisme, du séparatisme et du crime organisé», a déploré Solomon Assor Sydney, président de l'ONG «Surry Three Faiths Forum».

Selon lui, les camps de Tindouf «sont reliés à des réseaux terroristes et de trafiquants d'armes, de drogue et d'êtres humains» et sont actuellement un «immense vivier de terroristes et de hors-la-loi». Cela fait maintenant des années que des ONG internationales pointent du doigt cette connivence entre le polisario et les groupes terroristes. Et pourtant, la communauté internationale reste passive par rapport aux agissements de cette organisation soutenue sans voile par l’Algérie. Une attitude d’autant plus étonnante que la prolifération des groupes terroristes en Afrique reste une source d’insécurité majeure pour le Sahel et le Maghreb, mais également pour l’Occident.

Al-Qaïda au Maghreb islamique, Daech, Boko Haram, Mujao… sont autant d’organisations fanatiques sanguinaires qui ont fait des massacres d’innocents une manière de légitimer leurs croyances et leur idéologie rétrograde. C’est pourquoi d’ailleurs, dans le cadre de l’opération Barkhane, la France s’était engagée en 2013 aux côtés du Mali pour lutter contre les groupes terroristes. Et même si elle a annoncé, le 17 février 2022, la ré-articulation de la force Barkhane hors du territoire malien, la France reste engagée au Sahel afin de poursuivre la lutte contre les groupes armés terroristes.

Mais ce combat contre le terrorisme ne doit être ni partiel ni partial. Car dès lors que le polisario sert de base-arrière à des organisations extrémistes et traficote avec elles, il doit être considéré, lui aussi, et sans aucune ambiguïté, comme un groupe terroriste. Un groupe terroriste qui se sert du conflit artificiel autour du Sahara marocain pour persévérer dans ses activités illicites, qui pactise avec les forces obscurantistes et qui participe activement à l’instabilité et à l’insécurité internationales.

«L'idée défendue avec ferveur par le pays hôte des camps (Algérie, ndlr), d'avoir un micro-État au Maghreb est non seulement non viable, mais dangereux, et entraînera toute la région dans des trajectoires d'une violence sans précédent», prévient Solomon Assor Sydney, qui appelle à la «dissolution du polisario». Voilà qui a le mérite d’être clair. Et qui tranche radicalement avec la posture ambiguë entretenue par certains Etats au sujet du Sahara marocain. 

 

 

D.William

 

 

 

 

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