Les relations entre le Maroc et la France ont atteint un nouveau niveau de dynamisme ces derniers mois, marqué par une série de visites ministérielles. Outre la visite du chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, en février dernier, quatre ministres ont foulé le sol marocain rien que le mois d’avril : Franck Riester, ministre délégué chargé du Commerce extérieur, Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture, et Bruno Le Maire, ministre de l’Economie.
Ce ballet diplomatique, qui a mis en lumière une convergence d'intérêts, témoigne de la volonté de renforcer les liens bilatéraux et s'inscrit dans une perspective de partenariat stratégique multidimensionnel. Au-delà des chiffres et des accords, ces rencontres ministérielles reflètent l'urgence d'une collaboration étroite pour relever les défis mondiaux et régionaux. Dans un monde en pleine mutation postCovid, où les enjeux environnementaux, technologiques et sécuritaires exigent des réponses rapides et coordonnées, le Maroc et la France se positionnent en partenaires de choix.
La récente visite de Bruno Le Maire a été l'occasion de discuter des nombreuses opportunités de coopération entre les deux nations. L'accent a été notamment mis sur des secteurs clés tels que les énergies renouvelables, où le Maroc a réalisé des progrès significatifs, et où la France peut apporter son expertise pour renforcer ces efforts. De même, la coopération dans le domaine de la mobilité durable offre des perspectives de développement prometteuses, avec des initiatives communes pour promouvoir des transports respectueux de l'environnement.
Cette dynamique de collaboration économique est d'autant plus cruciale que le Maroc offre aux entreprises étrangères un accès privilégié à un marché de près d'un milliard de consommateurs en Afrique. Jouissant d'une stabilité institutionnelle et macroéconomique, le Royaume constitue ainsi un partenaire de choix pour la France dans sa stratégie d'expansion dans le continent africain. Par ailleurs, la coopération sécuritaire entre les deux pays revêt une importance capitale, notamment dans un contexte marqué par les défis sécuritaires mondiaux.
La visite de Gérald Darmanin a, de fait, permis de renforcer la coopération bilatérale dans ce domaine, mettant en lumière l'expertise du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme. Cependant, pour que cette relation fructueuse perdure et prospère, il faut lever impératif que la France sorte de la zone grise en ce qui concerne le dossier du Sahara marocain, en soutenant clairement l'intégrité territoriale du Maroc. Histoire de ne pas réduire toutes ces visites ministérielles à des rencontres protocolaires, mais d’en faire les premiers pas vers une coopération renouvelée et pérenne, basée sur la confiance, le respect mutuel et la prospérité partagée. Alger rumine sa colère L’on s’en doute, cette dynamique de rapprochement entre Rabat et Paris ne fait pas que des heureux. De l'autre côté le pouvoir algérien voit rouge.
La consolidation des relations entre le Maroc et la France remet en question l'équilibre régional tel que le perçoit l’Algérie. Un pays dont l’influence régionale a fondu comme peau de chagrin et qui cherche, coûte que coûte, à exister sur la scène internationale, quitte à politiser sordidement les évènements sportifs (coupe de la CAF, championnat arabe de handball U17…) et à pénaliser ses équipes. Alors que le Maroc s'affirme comme un acteur majeur dans la stabilité et le développement de la région, l'Algérie, par la faute de ses dirigeants qui vouent une haine viscérale au Royaume, se discrédite de plus en plus et voit ainsi sa position affaiblie. Ce que reflète parfaitement leur volonté absurde de créer, avec la Tunisie et la Libye, un bloc maghrébin… sans le Maroc.
Par D. William