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Ville sainte d’Al-Qods: si loin, si près

Ville sainte d’Al-Qods: si loin, si près

Le Roi Mohammed VI toujours fortement engagé en faveur de la paix au Moyen-Orient.

La défense de la ville sainte et la préservation de son identité, une constante dans la posture du Maroc.

 

Par F. Ouriaghli

Il est utile de le rappeler de temps à autre : l’engagement et l’effort de SM le Roi Mohammed VI en faveur de la paix et de la prospérité au Moyen-Orient, mais également pour la défense d’AlQods sont permanents et continus. Ce que n’a pas manqué d’ailleurs de relever, tout récemment, le Comité ministériel arabe chargé de l’action pour faire cesser les mesures israéliennes à Al-Qods occupée.

Ce Comité, qui tenait sa 4ème réunion en prélude à la tenue du Conseil de la Ligue des Etats arabes au niveau des ministres des Affaires étrangères, s'est félicité des projets réalisés par l'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, bras exécutif du Comité Al-Qods, présidé par le Roi, pour maintenir les Maqdissis sur leur terre et appuyer leur résistance.

 

Constance dans l’action

Les ennemis du Royaume se sont vite empressés de claironner haut et fort que le Maroc a tourné le dos à la Palestine quand il a normalisé ses relations avec Israël en décembre 2020. Il n’en est rien. Depuis cette date, et même si un vent chaud souffle sur Rabat et Tel Aviv, le Maroc n’a aucunement changé de posture concernant la question palestinienne.

Bien au contraire. Il milite constamment pour la défense de la ville sainte et la préservation de son identité. Et ce, conformément à l’esprit du contenu de «l'Appel d'Al Qods», signé le 30 mars 2019 par le Souverain et le Pape François, visant à conserver et à promouvoir le caractère spécifique multireligieux, la dimension spirituelle et l'identité particulière de la ville sainte. Le message adressé par le Souverain au président du Comité des Nations unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, Cheikh Niang, le 29 novembre 2021, soit pratiquement un an après la normalisation des relations Maroc-Israël, est éloquent à plus d’un titre.

Extrait : «(…) Nous avons affirmé, à plusieurs occasions, notre position constante quant à la justesse de la Cause palestinienne qui demeure au cœur du conflit au Moyen-Orient. En effet, la volonté d’assurer la stabilité, la prospérité et le bien-être dans la région est étroitement liée à la quête d'une solution juste et durable à cette Cause juste, conformément à la solution à deux États sur la base des frontières du 4 juin 1967 et dans le cadre des résolutions de la légalité internationale. C’est également l’occasion pour nous de réaffirmer notre entière solidarité avec le peuple palestinien et notre total soutien à son droit légitime : l’instauration d’un État indépendant et viable coexistant dans la sécurité et la paix avec Israël. (…) A ce propos, dans la lettre que nous avons adressée à notre frère, Son Excellence Monsieur Mahmoud Abbas, Président de l'Etat de Palestine, le 18 décembre 2020, nous avons réitéré la ferme position du Maroc en faveur de la Cause palestinienne, sur la base de la solution à deux États convenue au niveau international et nous avons rappelé notre attachement à des négociations entre les protagonistes, comme seul moyen de parvenir à une solution définitive, durable et globale (…)».

Ces propos du Souverain sont sans ambiguïté. Ils reflètent la constance du Maroc dans la défense des droits légitimes des Palestiniens. Cette posture du Maroc justifie qu’il monte régulièrement au créneau pour s’insurger contre les injustices et agressions dont est victime le peuple palestinien. C’était le cas en avril dernier lorsqu’il a condamné et dénoncé l’incursion des forces d’occupation israéliennes dans la mosquée Al Aqsa, la fermeture de ses portes et l’agression des fidèles désarmés dans l'enceinte de la mosquée et sur ses esplanades, causant nombre de blessés. Cette posture légitime également l’usage efficace de l’arme diplomatique en faveur de la Cause palestinienne : la médiation directe menée par le Maroc, sous l’égide du Souverain, et les USA, a ainsi permis d’obtenir un accord pour l’ouverture, sans interruption, du poste-frontière «Allenby/Roi Hussein» reliant la Cisjordanie à la Jordanie. Enfin, cette posture du Royaume est confortée par le travail mené par l'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, le bras exécutif du Comité Al-Qods, sous la supervision personnelle et effective de Sa Majesté le Roi. En effet, depuis sa création en 1995, cette agence, dont le Maroc supporte environ 86% du budget annuel, œuvre pour la protection des droits arabes et islamiques dans la ville sainte, en soutenant et en finançant plusieurs projets dans les domaines social, culturel, éducatif, sanitaire… Voilà de quoi clouer le bec à tous ces cabaleurs qui, dans de tortueuses arithmétiques politiciennes, cherchent à ternir l’image du Maroc.

Le Roi le relève d’ailleurs clairement dans son message : «(…) Nous soulignons que la position ferme du Maroc n'a jamais été dictée par les circonstances et encore moins par une conjoncture particulière. Elle ne s’inscrit pas non plus dans le cadre de débats ou de surenchères politiques stériles. Sa position est fondée sur une conviction et une foi inébranlables que partagent unanimement les Marocains et elle est soutenue par un effort diplomatique constant et constructif ainsi que par un travail de terrain en faveur de la Cause palestinienne juste et de la Ville sainte d’Al-Qods». Voilà qui est dit. 

 

 

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