Les travaux du 3ème Meeting de l'information financière, sous le thème Finance participative (FP) et Finance verte (FV) comme leviers de croissance pour le Maroc, ont démarré ce matin sous la présidence effective du ministre de l'Economie et des Finances, Mohamed Boussaid. Devant pas moins de 300 participants, dont des décideurs politiques, des professionnels, des experts..., Boussaid, pour sa première sortie après sa reconduction, hier, en tant qu'argentier du Royaume, s'est d'abord exprimé sur l'actualité du moment : la formation du nouveau gouvernement. Selon lui, "ce gouvernement, qui découle d'un réel processus démocratique, doit maintenant rattraper le temps perdu et accélérer les initiatives, notamment continuer les réformes". Et les priorités sont nombreuses, relève-t-il : l'éducation et la formation, la santé, la redynamisation de l'investissement, le renforcement de la transparence, la modernisation de l'Administration.
Revenant sur le thème du Meeting, Boussaid souligne que ces nouveaux instruments financiers (FP et FV), dans le cadre d'une approche intégrée, vont permettre de donner de la profondeur au marché financier et capter de nouveaux profils d'investisseurs. Par ailleurs, "d'ici quelques mois, le Maroc va procéder à sa première émission souveraine de sukuks", assure-t-il. Tout en n'excluant pas la possibilité pour le Royaume d'émettre des green bonds, ce qui s'inscrit dans l'orientation globale du Royaume dans le domaine climatique. En effet, les besoins stratégiques du Maroc en la matière sont évalués à 85 milliards de dollars, dont 35 milliards pour l'Adaptation et le reste pour l'Atténuation. "Il faudra donc mobiliser cette enveloppe importante à travers des insruments financiers innovants", conclut-il.
