Le ministère de la Santé a réitéré son attachement au dialogue et à l'approche "participative responsable", et ce en réponse à l'appel à des grèves lancé par des représentants syndicaux. Certains représentants d’un syndicat participant au dialogue, et malgré le fait qu’ils ont exprimé leur accord par rapport à ce qui a été décidé, notamment l’ouverture du dialogue et l’action commune, "publient de temps à autre des communiqués contraires à l’esprit du dialogue, ses approches et ses priorités", fait remarquer le ministère dans un communiqué, notant que "ces syndicats appellent à des grèves injustifiables et présentent des revendications qui font partie des priorités déjà fixées en collaboration avec ces même syndicats, comme si elles ont été rejetées par le ministère".
Devant cette situation, exprime sa détermination à poursuivre cette procédure participative responsable et à redoubler d'efforts en vue d'assurer la continuité des prestations de santé en collaboration avec "tous ceux qui ont des bonnes intentions".
Dans le même ordre d'idées, le ministre de la santé rappelle avoir procédé, depuis le début de son actuel mandat, au lancement d'une série de rencontres avec les représentants des deux secteurs public et privé, couronnées par l'accord sur l’identification des priorités indiquées dans les dossiers revendicatifs et les axes de l'action commune. Ce dialogue, lancé depuis mai avec l'ensemble des syndicats, a permis de s'accorder sur les questions prioritaires à présenter au chef du gouvernement, notamment la régularisation de la situation des infirmiers, l'indemnisation sur les risques professionnels, la garde, le service obligatoire, la rentabilité et le changement du réseau des numéros indicatifs.
De même, il a été convenu avec les syndicats du secteur privé de déterminer les points à introduire dans les fiches techniques qui seront présentés à la présidence du gouvernement. Lors de ces rencontres, le ministre a informé les partenaires sociaux des différents axes de la stratégie de promotion du secteur de la santé 2017-2021, ainsi que des plans d’action programmés.
Selon le communiqué, le Chef du gouvernement a été informé de l’état d'avancement de ce dialogue et le gouvernement a répondu dans un premier temps à la demande de régularisation de la situation administrative des infirmiers.
Dans l'esprit de promouvoir le dialogue social et sa généralisation sur le plan local, régional et national, une rencontre a été tenue les 10 et 11 octobre à Marrakech, avec les responsables centraux, les directeurs des centres hospitaliers universitaires, les directeurs régionaux et les délégués provinciaux, dans l'objectif d'institutionnaliser ce dialogue et d'en faire un mécanisme participatif.