L’Institut National d’Hygiène de Rabat héberge du 16 au 17 avril 2024, un atelier de sensibilisation sur le cadre juridique de mise en œuvre de la Convention d’Interdiction des Armes Biologiques et à toxines en Libye.
Cet atelier, organisé par le Bureau des Affaires de Désarmement des Nations Unies, est l'occasion d'étudier et d'échanger des expériences dans le domaine juridique et législatif qui régit la mise en œuvre des dispositions de la Convention sur les armes biologiques.
Des experts de la Libye, ainsi que des spécialistes de divers secteurs gouvernementaux au Maroc, participeront à cet atelier qui sera animé par un représentant du Bureau du désarmement des Nations Unies à Genève.
Il est prévu que cet atelier décrira les étapes les plus importantes de l’implantation effective de ladite convention et développera un cadre juridique qui garantira sa stricte mise en œuvre.
Cette convention est considérée comme le premier traité multilatéral de désarmement interdisant le développement, la production et le stockage de toute une gamme d’armes de destruction massive, étant donné que, le 10 avril 1972, cet accord a été ouvert à la signature des Etats parties et est entré en vigueur le 26 mars 1975.
Le Maroc a été l'un des premiers signataires de la convention d'interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction, puisqu’il l’a signée en 1972 et ratifiée en 2002.