Le Groupe Holmarcom détient 5% du capital de Samir, dont le titre a perdu 47% de sa valeur en 2015, avant sa suspension de la Bourse de Casablanca.Chez Atlanta, on a voulu être prudent et provisionner un montant de 173 millions de DH sur ce titre. «Cela représente une couverture du titre sur nos comptes de l’ordre de 92%, quand nos confrères le couvrent à 50-70%», précise le DG de la compagnie.
Est-ce à dire que le titre Samir ne vaut plus rien ? «Nous aurions pu aller jusqu’à 100%, mais nous pensons que ce n’est pas correct aujourd’hui de considérer la Samir comme étant sans valeur, sachant qu’il y a toujours un outil de production», explique-t-il. Il ne s’agit donc pas d’une valorisation du titre, mais d’une protection en cas de dénouement fâcheux de l’affaire Samir. «L’exposition aujourd’hui du groupe Atlanta/Sanad envers la Samir est de 35 MDH, ce qui est dérisoire en comparaison avec un actif total de plus de 10 milliards de DH», conclut Jalal Benchekroun.
... La compagnie prête pour Takaful
Selon le management de la société, le groupe Atlanta-Sanad travaille sur l’assurance participative depuis 1 an et demi. «Nous attendons la promulgation de la loi pour nous lancer sur ce segment», indique Fatima Zahra Bensalah, administrateur-Directeur général d’Atlanta Assurances, en marge d’un point de presse. «Techniquement la compagnie est prête», renchérit Jalal Benchekroun, DG de la compagnie, qui rappelle que l’assurance Takaful, telle qu'elle sera introduite au Maroc, porte exclusivement sur des produits Vie (Takaful famille notamment). «La commercialisation des produits Vie nécessite de passer par une banque. Nous avons travaillé de concert avec notre partenaire CIH Bank, principalement pour la partie technique», souligne Benchekroun. Reste plus qu’à attendre la promulgation de la loi. «Cela risque de prendre du temps», confie le management.