Abdellatif Jouahri, gouverneur de Bank Al-Maghrib, accompagné d’une délégation de l’institution, a effectué les 16 et 17 janvier courant une visite de travail au siège de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest, à Dakar.
Cette visite s'inscrit dans le cadre de la coopération élargie et continue entre les deux banques centrales, couvrant les domaines d'intérêts communs, en particulier ceux relatifs aux missions de supervision bancaire, de stabilité financière et d'élaboration et de conduite de la politique monétaire.
Pour rappel, trois groupes bancaires marocains, à savoir Attijariwafa bank, Crédit Populaire du Maroc et BMCE Bank, sont implantés dans les huit pays de la zone UEMOA, à travers 20 filiales et deux succursales. Ils disposent de 681 agences et emploient près de 6.000 personnes.
Les besoins de liquidité bancaire en baisse
Les facteurs autonomes de liquidité bancaire ont exercé en décembre 2013 un impact expansif de 6,3 milliards de dirhams sur les trésoreries bancaires, en relation essentiellement avec la hausse des réserves nettes de change de Bank Al-Magrhib et, dans une moindre mesure, avec la baisse du compte du Trésor auprès de la Banque centrale. «Compte tenu de l’évolution de ces facteurs et de la quasi-stabilité du montant minimum de la réserve monétaire, le besoin de liquidité des banques s’est établi à 68,4 milliards de dirhams, au lieu de 74,6 milliards un mois auparavant», explique BAM dans son dernier rapport.
Par conséquent, Bank Al-Maghrib a réduit le volume de ses injections, le ramenant à 72 milliards, dont 52 milliards à travers les avances à 7 jours, 14 milliards par le biais des opérations de pension livrée à 3 mois et 6 milliards au titre des opérations de prêts garantis.