Les facteurs autonomes de liquidité ont exercé en décembre un impact expansif de l’ordre de 8,9 milliards de dirhams sur les trésoreries bancaires, en relation essentiellement avec la hausse des avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib et, dans une moindre mesure, avec la diminution du compte du Trésor auprès de la Banque centrale. Compte tenu de l’évolution des facteurs autonomes et de l’augmentation du montant minimum au titre de la réserve monétaire, le besoin de liquidité des banques s’est établi à 62,9 milliards de dirhams au lieu de 71,6 milliards un mois auparavant, précise BAM. Aussi, cette dernière a-t-elle réduit le volume de ses injections, le ramenant de 73 milliards à 68,4 milliards, dont 51 milliards à travers les avances à 7 jours, 15 milliards par le biais des opérations de pension livrée à 3 mois et 2,4 milliards véhiculés par l’opération des prêts garantis.