Ce qu’il faut retenir du Projet de Loi de Finances 2016, adopté mercredi dernier en Conseil de gouvernement. Le Projet, pour rappel, sera déposé au Parlement le mardi 20 octobre.
Les hypothèses :
- Un déficit budgétaire réduit à 3,5% (388 milliards de DH de dépenses contre 364 milliards de DH de recettes);
- Une inflation maîtrisée à 1,7 % ;
- Un prix de pétrole à 61 dollars le baril en moyenne.
Deux chiffres clés :
- 26.000 nouveaux postes d’emplois dans la Fonction publique;
- 189 milliards de DH d’investissements publics, un niveau identique à celui prévu pour 2015.
Une forte connotation sociale à travers :
- Le lancement du grand projet national relatif au milieu rural, devant bénéficier à près de 12 millions de personnes réparties sur 24.290 Douars, en vue de réaliser 20.800 projets d'une enveloppe financière de 50 milliards de dirhams répartis sur 7 années.
- Le révision à la hausse du budget de la Santé, passant 8 milliards en 2008 à 13,1 milliards en 2016 DH (le gouvernement entend garantir la pérennité du Fonds d'appui à la cohésion sociale, portant notamment sur le financement des dépenses du Ramed qui a dépassé son objectif de 8,5 millions de bénéficiaires).
- L’augmentation du nombre de boursiers dans l’enseignement supérieur, devant atteindre 330 mille étudiants, contre 182 mille en 2012. Pas moins de 250.000 devront bénéficier d’une couverture médicale. Une première au Maroc.
Le lancement de la régionalisation
L'année 2016 marquera la mise en œuvre du vaste chantier de régionalisation à travers la création du Fonds de solidarité interrégionale et du Fonds de mise à niveau sociale. La contribution financière allouée aux douze régions passera de 4 milliards de DH en 2016 à 10 milliards de DH à l'horizon 2020.