800 à 900 euros, c'est ce que rapporte en moyenne aux usines françaises chaque vente de... Dacia Logan, Sandero ou Duster dans le monde.
C’est ce que confie Arnaud Deboeuf, directeur du programme "Entry" de Renault, à la Tribune. Ces modèles à bas prix ont beau être tous assemblés dans des pays à faibles coûts, ils intègrent des composants mécaniques - la partie "noble" du véhicule - souvent produits dans l'Hexagone. Cette année, le montant des achats de pièces "made in France" pour ces voitures devrait se monter à 800-900 millions d'euros. «41% de la production de l'usine de mécanique de Douvrin (Pas-de-Calais) est destinée à nos voitures», indique le dirigeant. Soit un peu plus de 120.000 petits moteurs à essence de 1,2 litre de cylindrée par an. Ces groupes motopropulseurs français sont expédiés notamment vers les usines d'assemblage de Pitesti (Roumanie) ou de Tanger (Maroc). Douvrin est une usine commune entre PSA et Renault, qui emploie 3.450 personnes, précise la même source.