Les enseignants contractuels des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF) ne veulent rien entendre.
Si !, peut-être une seule chose : être intégrés dans la fonction publique, au même titre que les fonctionnaires de l’Education nationale, pour ne plus être des employés des AREF.
Les garanties et mesures prises par le ministère de tutelle n’y ont rien changé. Ils ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève, à moins de voir leur revendication satisfaite.
Difficile de trouver un compromis quand on a une position aussi tranchée et radicale, qui ne semble donner aux pouvoirs publics aucune marge de négociation.
Le gouvernement peut-il faire basculer les 70.000 contractuels recrutés ces trois dernières années dans la fonction publique ?
Difficile de l’imaginer. Encore moins dans un contexte de rationalisation des dépenses publiques.
Pour l’heure, c’est donc l’impasse : les enseignants battent le pavé et le ministère ne semble plus avoir sous la main de solutions pour désamorcer la crise.
Et dans ce bras de fer, ce sont les élèves qui sont pris en otage et qui payent les pots cassés, contraints de fréquenter… l’école de la rue.
Jusqu’à quand ?■