La situation des charges et ressources du Trésor marocain fait ressortir à fin novembre un déficit, hors privatisation, de 49,8 milliards de dirhams, au lieu de 41,3 milliards un an auparavant. Cette aggravation s’explique par une progression plus marquée des dépenses globales par rapport à celle des recettes ordinaires, indique Bank Al-Maghrib dans son dernier rapport. Ces dernières, chiffrées à 195,2 milliards, se sont en effet accrues de 5,7%, en liaison avec la hausse de 6,1% des recettes fiscales, celles non fiscales, hors privatisation, ayant pour leur part, stagné à 17,2 milliards. Quant aux dépenses globales, elles se sont élevées à 251,5 milliards de dirhams, en augmentation de 8,3%. Elles reflétent ainsi un alourdissement de 9,6% des dépenses ordinaires, totalisant 213,7 milliards de dirhams, dont 50,7 milliards au titre de la compensation, et une hausse de 1,5% des dépenses d’investissement, se chiffrant à 37,8 milliards de dirhams.