Pour sûr, le reportage diffusé jeudi soir sur France 3, intitulé «Roi du Maroc, le règne secret», aura été suivi par de nombreux Marocains. Annoncé, quelques semaines plus tôt, comme un documentaire explosif, la montagne n’aura finalement accouché que d’une très petite souris.
En abordant des sujets éculés, France 3 ne nous aura rien appris. Sauf quelque chose peut-être : la démarche journalistique adoptée est pour le moins vicieuse. En clair, c’est foncièrement un documentaire à charge contre le Maroc, contre le Roi, en ce qu’il a privilégié volontairement et insidieusement le mensonge par omission.
Zahrate Al Madaain : La ville d'Al Qods
… La marche vers le progrès
Quand le documentaire omet volontairement de s’appesantir sur toutes les réformes initiées par le Royaume et qui justifient, aujourd’hui, que les investisseurs étrangers tambourinent à ses portes, c’est ce qu’on appelle la mauvaise foi. Le code de la famille, la nouvelle Constitution, les progrès économiques, la stabilité politique…, tout cela ne se décrète pas. Ces réalisations émanent de la vision éclairée du Souverain, soucieux d’édifier un Maroc moderne qui évolue valablement dans l’univers multidimensionnel de la mondialisation. Et cela est reconnu bien au-delà des frontières marocaines. Sinon, les bailleurs de fonds internationaux auraient-ils fait confiance au Royaume au point d’y injecter, chaque année, des milliards de dirhams ? Les investisseurs étrangers viendraient-il aussi nombreux au Maroc afin de s’en servir comme hub pour se développer en Afrique ?
Mais ce semblant de documentaire a préféré se pencher sur certains faits comme la corruption. Elle existe partout, et elle existera toujours. Et le Maroc le combat. En France, dans les plus hautes sphères de l’Etat, on se garde bien d’utiliser le mot corruption. C’est trop moche. Pour faire joli joli, on préfère plutôt parler de biens mal acquis, et souvent de rétro-commissions (sic !). C’est plus moderne.
Et c’est risible de voir que ceux qui s’acharnent contre le Maroc sont d’ailleurs les premiers corrompus. Les deux journalistes récemment épinglés en France pour chantage au Roi en exigeant la coquette somme de 2 millions d’euros contre leur silence, Eric Laurent et Catherine Graciet, laquelle a eu l’audace de témoigner dans ce reportage, en sont la preuve.
… Cette stabilité qu’on nous envie
N’en déplaise à nos ennemis, le Royaume continue inexorablement sa marche vers la modernité. La couardise des uns et la convoitise des autres ne l’en empêcheront pas. Ce modèle de stabilité, dans une région particulièrement chahutée par les chouanneries meurtrières, est, l’on s’en doute, très envié par les esprits chagrins qui aimeraient bien voir le Maroc basculer dans l’anarchie et le chaos. Mais, grâce à la clairvoyance du Souverain, cela n’arrivera guère. Et ce n’est pas pour rien que la communauté internationale est, et a intérêt à être aux petits soins avec le Maroc qui s’érige en véritable rempart contre l’islamisme radical et ses relents terroristes. La France ne dira pas le contraire, elle qui aura pâti, pendant un an, du gel des relations judiciaires avec le Maroc. Elle se réjouit d’ailleurs du vent chaud qui circule désormais entre Rabat et Paris, d’autant que ce sont les renseignements fournis par le Maroc qui auront permis de mettre les enquêteurs français sur la piste d’Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attentats de Paris.
… La fameuse holding royale
Le reportage a fait la part belle à la holding royale, la SNI, au motif qu’elle est devenue très florissante depuis l’accession du Roi Mohammed VI au trône. Ce qui, à la manière dont le reportage a traité ce sujet, serait anormal. Curieux quand même. Parce qu’il faut vraiment être débile, pour ne pas dire être un simple d’esprit, pour croire qu’une entreprise, quelle qu’elle soit, ne doit pas s’inscrire dans une logique de performance pour créer de la valeur ajoutée et servir la collectivité. La SNI, quand bien même elle est présente dans tous les secteurs stratégiques, participe de ces holdings qui tirent l’économie nationale vers le haut. En étant donc un Groupe florissant, c’est tout le Maroc qui en bénéficie.
La SNI, ce sont des milliers et des milliers d’emplois créés au bénéfice de l’économie nationale. Peut-on reprocher à cette holding d’offrir des emplois aux Marocains et aussi à des étrangers, dont de nombreux français ? Non, évidemment.
«Peu importe que le Groupe crée de la valeur pour ses actionnaires, l’essentiel est que le Maroc se développe», laisse entendre, à raison, Jack Lang. Le développement, c’est ça le combat du Maroc, sous l’impulsion du Roi Mohammed VI. Et le chien aboie, la caravane passe.