Si au niveau des maisons-mères le calendrier définitif de la fusion a été arrêté, ainsi qu'une grande partie des modalités techniques (parité d'échange, gouvernance...), au Maroc, il reste encore du chemin à faire.En effet, c'est l'un des rares pays d'implantation où les deux entreprises sont cotées en Bourse. Le management de Lafarge, qui tenait une conférence de presse ce matin, a expliqué qu'il faudra attendre le premier trimestre 2016 pour concrétiser la fusion. Les modalités techniques n'étant pas encore arrêtées.
Des négociations sont en cours entre les deux opérateurs, mais une chose est sûre, il n'y aura pas, ou peu de destruction d'emplois. C'était une condition du gouvernement marocain pour valider la fusion. Autre certitude : il n'y aura pas de cession d'actifs car les autorités ont estimé qu'il y a absence d'abus de position dominante.