La saga des provocations algériennes envers le Maroc s'enrichit d'un nouveau chapitre. Hier soir, l'équipe nationale de handball U17 algérienne a boycotté son match contre son homologue marocain au titre de la 3ème journée de la 6e édition du championnat arabe de handball, qui se tient au Complexe sportif Mohammed V de Casablanca, et ce, jusqu’au 30 avril, en prétextant la présence de la carte complète du Royaume sur les maillots des joueurs marocains.
Cette décision, qui fait suite à l'épisode du match RS Berkane - USM Alger en Coupe de la CAF dimanche dernier, où les maillots des Marocains avaient été saisis par les autorités algériennes pour les mêmes raisons, illustre une fois de plus la volonté d'Alger de politiser le sport et d'instrumentaliser les événements sportifs.
Rappelons que la CAF, qui a rejeté le recours déposé par la Fédération algérienne de football, a annoncé que "l’affaire sera portée devant les instances compétentes".
Un régime en quête de distractions
Ces provocations récurrentes ne sont pas fortuites. Elles traduisent le malaise profond qui secoue la junte militaire algérienne, de plus en plus isolée sur la scène internationale. En instrumentalisant le sport et en exportant ses tensions internes, elle cherche à galvaniser une opinion publique algérienne désabusée, qui la décrie fortement.
Face à ces agissements infantiles, le Maroc oppose la maturité et le respect des valeurs sportives. Le Royaume, qui a toujours prôné le dialogue et la coopération entre les pays du Maghreb, continue d'organiser des événements sportifs internationaux de grande envergure, à l’image de la toute récente Coupe d'Afrique des nations de futsal, la prochaine édition de la CAN en 2025 et dans quelques années une co-organisation de la Coupe du monde 2030.
Le forfait de l'équipe algérienne U17 est donc une nouvelle illustration de l'immaturité du régime algérien, incapable de se hisser au-dessus des considérations politiques mesquines.
Espérons que les instances internationales sauront prendre les mesures nécessaires pour mettre un terme à ces provocations et préserver l'esprit sportif, bafoué par les gesticulations d'un régime aux abois.