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Le « Breaking » débarque aux JO pour la première fois de l'histoire : Le Maroc est de la partie

Le « Breaking » débarque aux JO pour la première fois de l'histoire : Le Maroc est de la partie

Pour la première fois dans l'histoire, le « Breaking », mieux connu sous le nom de breakdance, fait son apparition aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Cette discipline, née dans les rues de New York dans les années 70 et popularisée à l'échelle mondiale dans les années 90 à travers des battles intenses, s'invite sur la scène olympique cet été. Les participants, hommes et femmes de divers horizons, s'affrontent dans des duels artistiques d'une rare intensité.

Dans cette nouvelle discipline olympique, le Maroc se distingue en tant que seul pays africain en compétition pour une place sur le podium. Le Royaume est représenté par un duo talentueux : Bilal Mellakh, alias B-Boy Billy, et Fatima Zahra El Mamouny, alias B-Girl Elmamouny, tous deux champions d'Afrique. B-Girl Elmamouny, double championne nationale, a marqué l'histoire en devenant la première athlète marocaine à se qualifier pour cette discipline. Aujourd'hui, à partir de 15h, elle entamera sa compétition aux côtés de quinze autres athlètes féminines lors d'un événement qui se déroulera sur deux jours à la Place de la Concorde.

Sur la scène, face à cinq juges, 16 « B-Girls » et 16 « B-Boys » sont prêts à en découdre dans une compétition où chaque geste compte. Ils sont jugés selon des critères rigoureux tels que l'attitude, le toprock (pas de danse exécutés pour préparer les mouvements au sol), le footwork (jeu de jambes au sol) et les powermoves (mouvements aériens réalisés en suivant une rotation du corps). La musique, dont le rythme se situe entre 105 et 120 battements par minute, comporte des « breaks », parties instrumentales où ne jouent que la basse et la batterie. Dans un contexte où l'improvisation est reine, les danseurs doivent sublimer des pistes musicales qu'ils découvrent au dernier moment.

Le « Breaking » est bien plus qu'une simple danse sportive ; il s'agit d'une véritable fusion entre l'art et le sport. Cette discipline exige des qualités physiques exceptionnelles : coordination, vitesse d'exécution, force et souplesse. Chaque battle est un spectacle en soi, un moment suspendu où les corps défient la gravité, captivant l'audience par leur talent.

B-Girl Elmamouny ne cache pas ses ambitions. Sur sa page Instagram, elle a déclaré : « Aux Jeux Olympiques, j'ai l'ambition de représenter le Maroc avec fierté et de démontrer le travail, le style et l'esprit des B-girls africaines sur la scène mondiale. Je veux inspirer d'autres B-Girls, et avec un peu de chance, rapporter une médaille et rendre mes amis et ma famille fiers. »

Le « Breaking » partage avec les Jeux Olympiques des valeurs fortes : solidarité, mixité, esprit sportif et cohésion. L'événement est orchestré par un DJ qui rythme la compétition, tandis qu'un Maître de Cérémonie (MC) anime les battles.

Cependant, le « Breaking » ne sera que de passage aux JO. Introduite pour la première fois à Buenos Aires en 2018 lors des Jeux Olympiques de la Jeunesse, cette discipline ne sera pas au programme des Jeux de Los Angeles en 2028. Une raison de plus pour ne pas manquer ce moment historique où le Maroc espère marquer les esprits.

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