L’Association marocaine pour l’industrie et le commerce de l’automobile veut interdire l’importation des pièces détachées d’occasion, ou du moins imposer des normes très restrictives.
Pour l’Association, ces pièces, qui ne sont pas contrôlées, ne sont pas conformes aux normes et présentent un risque sérieux pour la sécurité et l’environnement. «Une bonne partie de ces pièces détachées importées est impropre à la réutilisation et est considérée comme de la ferraille. Pourtant, le volume importé ne cesse de croître et un marché juteux est en prolifération. On dénombre plus de 3.000 commerces répartis dans tout le territoire national», explique-t-on auprès de l’Amica.
Les autorités de tutelle, en concertation avec les professionnels du secteur, ont déjà mis en place des normes pour importer ces pièces, mais elles ne sont pas encore appliquées dans l’ensemble. Outre les pièces d’occasion, les produits de contrefaçon continuent d’inonder le marché avec une part de 30%. «Le marché de la pièce de rechange doit être professionnalisé et assaini. On ne doit pas privilégier le prix au détriment de la qualité», explique un opérateur à Casablanca.