Dans le cadre de la restructuration de la dette privée du Groupe Alliances, la Caisse de dépôt et de gestion aurait repris l'intégralité des actifs toxiques du promoteur, sauf le projet Lixus.C'est ce que confirme une source proche du dossier.
La CDG reprend donc les dations des obligataires d'Alliances. Après le projet Chwiter annoncé fin 2015 au profit de la Caisse, le bras financier de l'Etat devrait récupérer le projet Moulay Ibrahim, une partie du projet d'Akenza, une partie du projet Maaden et, à Fès, le projet Nejmat Sais. Ces projets ont été valorisés de manière à satisfaire les deux parties.
L'Etat aurait donc mis la main à la poche pour aider le promoteur à s'en sortir, car beaucoup de choses sont en jeu et le risque systémique pour le milieu financier est important. Le "Too big to fail" a joué en faveur d'Alliances.
Cette dernière étape de la restructuration de la dette privée était nécessaire avant la présentation du projet d'augmentation de capital au régulateur.