Les facteurs autonomes de liquidité ont exercé en juin 2013 un impact restrictif de 2,6 milliards de dirhams sur les trésoreries bancaires, en liaison notamment avec la hausse de la circulation fiduciaire, le repli d’un mois à l’autre des réserves de change de Bank Al-Maghrib et, dans une moindre mesure, l’amélioration du compte du Trésor auprès de la Banque centrale.
Selon cette dernière, compte tenu de cette évolution et de la quasi-stabilité du montant minimum de la réserve monétaire, le besoin de liquidité des banques s’est situé à 60,8 milliards de dirhams, après 58,1 milliards un mois auparavant. Par conséquent, le montant des injections de Bank Al-Maghrib a atteint 63 milliards, dont 43 milliards à travers les avances à 7 jours, 14 milliards par le biais des opérations de pensions livrées à 3 mois et 6 milliards sous forme de prêts garantis.