Alors que les XXXIIIᵉ Jeux olympiques d’été ont été officiellement lancés à Paris le 26 juillet, le Maroc, porté par l’élan d'un passé sportif riche, veut relever ce nouveau défi.
Après l’exploit retentissant des Lions de l'Atlas au Mondial de football au Qatar, les attentes du peuple marocain sont fortes. Les yeux du monde sont ainsi rivés sur la délégation marocaine, une mosaïque de 60 athlètes qui espèrent tous laisser une empreinte indélébile sur la scène olympique.
Le patriotisme, cette flamme qui a embrasé tout un peuple en 2022, doit aujourd'hui être le flambeau de nos athlètes à Paris. Chaque participant se doit de porter le drapeau marocain avec une fierté ardente, rappelant à chacun la force et la résilience qui définissent le Maroc moderne.
La participation à ces jeux n’est pas juste une question de compétition, mais une occasion de démontrer la grandeur du Maroc sur le plan international.
L’exemple des Lions de l'Atlas au Qatar reste vivace dans nos mémoires. Contre toute attente, cette équipe a su dépasser les adversités pour atteindre un niveau jamais égalé dans l’histoire du football marocain.
Elle a été une source d'inspiration pour tous les Marocains, démontrant que l'esprit d’équipe, la persévérance, la détermination et le patriotisme peuvent mener à des résultats extraordinaires.
Ils n'ont pas seulement joué; ils ont combattu pour chaque point, chaque ballon et chaque seconde sur le terrain. Et l'effet de leur succès a été palpable : un regain de confiance nationale, un sentiment d'appartenance renforcé et un patriotisme ravivé.
Ce même esprit doit animer nos héros de Paris. Parmi eux, Soufiane El Bakkali, déjà champion olympique du 3.000 mètres steeple, se pose en leader naturel de cette quête d'excellence. Sa présence à Paris n'est pas seulement symbolique; elle est la traduction d'une ambition marocaine : celle de réitérer l'exploit et de remonter sur le podium, l’or au cou.
Mais El Bakkali n'est pas seul. D'autres talents, comme la boxeuse Khadija El Mardi, championne du monde en titre, portent avec eux les espoirs de toute une nation.
Ces athlètes ne doivent pas seulement participer; ils doivent chercher à exceller, à surprendre et à conquérir.
Il s'agit de donner le meilleur de soi-même, mais surtout de se battre et de ne faire aucune économie dans l’effort, comme l'ont fait nos footballeurs au Qatar.
Car, au-delà de l'aspect sportif, ces jeux sont une vitrine du Maroc. Ils offrent une occasion unique de promouvoir notre culture, notre histoire et nos valeurs sur la scène mondiale. La manière dont nos athlètes se comporteront, sur et en dehors des terrains, sera observée et jugée. Ils sont les ambassadeurs de notre pays, de notre fierté nationale et de notre indéfectible esprit de résilience.
En ce sens, les Jeux de Paris ne sont pas juste un autre événement sportif. Ils sont un test, une mission et, espérons-le, un triomphe. Nos athlètes doivent donc se rappeler que chaque effort compte, que chaque seconde peut être décisive et que chaque performance peut être le symbole d'un Maroc qui gagne, qui excelle et qui inspire. Un Maroc qui, une fois de plus, espère briller et franchir une étape supplémentaire dans sa quête continue de grandeur et de reconnaissance internationale, quand bien même après ces premiers de jours de compétition nos sportifs n’ont pas franchement brillé (voir encadré ci-dessous).
Les performances des sportifs marocains
• Le surfeur marocain Ramzi Boukhiam s'est qualifié, samedi à Teahupo’o à Tahiti, pour le deuxième tour de l'épreuve du surf.
• Le duo Mohamed Abicha - Zouheir El Graoui, engagé en beach-volley, s'est incliné face au tandem brésilien George Souto Maior et Andre Loyola en deux sets (18-21, 10-21) lors du premier match du groupe D.
• Le coureur marocain Achraf Ed-Doghmi a terminé à la 32ème position du contre-la-montre.
• En football, la sélection olympique marocaine a perdu face à son homologue ukrainienne par 2 buts à 1, au Stade Geoffroy-Guichard à Saint-Étienne, en match de la 2ème journée du Groupe B du tournoi olympique de football masculin (Paris-2024).
Logés dans le groupe B, avec l'Argentine, les Lionceaux de l’Atlas disputeront mardi leur dernier match du premier tour à Nice contre l’Irak.
• En sports équestres, la cavalière marocaine Nour Slaoui, avec son cheval "Cash in Hand", a amélioré son classement au concours complet individuel en se hissant à la 43è place (60.40 pts de pénalité) au terme de l'épreuve du cross-country, après s'être classée à la 48è place samedi lors du concours de dressage.
• En aviron, la Marocaine Majdouline El Allaoui a échoué à se qualifier pour les quarts de finale en occupant la 5è place des repêchages avec un temps de 8:42.07.
• Dans l'épreuve du 400 m nage libre, le Marocain Ilias El Fallaki a été éliminé dès la phase des séries, même si il a occupé la première place de la première série (4:01.59).
• L'escrimeur marocain Hossam El Kord n'est pas parvenu à franchir les 16èmes de finales de l'épreuve de l'épée individuelle, dimanche.
El Kord s'est incliné face au Kazakh Ruslan Kurbanov sur le score de 15 à 13.
• Le même sort a été réservé à la fleurettiste Youssra Zakarani, qui n'a pas pu suivre le rythme de la Polonaise Jelinska Martyna pour s'incliner sur le score de 15 à 3.
• Les judokas marocains engagés ce dimanche sont sortis bredouilles, après l'élimination de Soumiya Iraoui (- 52 kg) par la Chypriote Sofia Asvesta par 1 à 0 et d'Abderrahmane Boushita (- 66 kg) face à l'Israélien Baruch Shmailov (1 à 0).
• La nageuse marocaine Imane El Barodi, engagée en 100 m brasse, a été éliminée dès la phase des séries, en dépit de la 2è place qu'elle a occupée lors de la première série.
Par F. Ouriaghli
