Informations, fausses allégations, responsabilité, crime… sont autant de termes qui ont émaillé le communiqué publié, samedi, par le ministère de la Culture et de la Communication.
La raison de ce communiqué qui s’apparente davantage à un rappel à l’ordre à l’égard des directeurs de publication : les contributions et autres commentaires des internautes sur les espaces qui leur sont réservés dans les médias électroniques.
Clairement, les directeurs de publication doivent s'ériger en «censeurs» face à des internautes qui ont parfois tendance… à trop se lâcher.
Doivent-ils alors être les torpilleurs de cette liberté d’expression qu’ils défendent tant ?
Non, évidemment. Mais liberté d’expression ne rime pas avec cette liberté de ton dont s’arment certains internautes qui distillent des propos désobligeants, des informations fallacieuses et autres fake news sans aucune retenue.
C’est malheureusement courant. Et pas seulement au Maroc.
D’ailleurs, en mai dernier, en pleine campagne de boycott, le gouvernement avait promis de légiférer contre les fake news, promettant de réviser la loi actuelle, "car personne ne saurait accepter que l'on véhicule des informations erronées pouvant porter atteinte à la réputation du pays et à son économie''.
Depuis, rien n’a été fait.■