L’exécution budgétaire au titre du premier trimestre 2015 s’est soldée par un déficit de 8,5 milliards de dirhams, en réduction de 10 milliards par rapport à fin mars 2014.Selon la Banque centrale marocaine, «les recettes ordinaires ont progressé de 2,5% à 59,9 milliards, reflétant un accroissement annuel de 0,3% des recettes fiscales à 53,7 milliards et de 32,5% de celles non fiscales à 5,8 milliards, en liaison avec d’importants transferts au titre des monopoles et des participations». En parallèle, les dépenses globales sont ressorties en baisse de 4,5% à 74,6 milliards, consécutivement à la baisse de 64,4% à 3,6 milliards de la charge de compensation.
… Hausse des dépenses de fonctionnement
Pour leur part, les dépenses de fonctionnement se sont alourdies de 5,7% à 42,4 milliards, reflétant une légère hausse de 0,5% à 26,6 milliards de la masse salariale et une progression de 15,8% à 15,8 milliards des autres biens et services. Le solde ordinaire ressort ainsi positif à 2,2 milliards, contre un solde négatif de 3,4 milliards un an auparavant. Compte tenu d’une réduction des arriérés de paiement de 6,5 milliards, le déficit de caisse s’est établi à 15 milliards au lieu de 14,6 milliards à fin mars 2014.
Suite à un flux net extérieur négatif de 1,9 milliard, le Trésor a eu recours au marché intérieur pour un montant de 16,9 milliards, soit le même niveau qu’au premier trimestre de 2014.