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Risque Samir : Les assureurs également exposés

Risque Samir : Les assureurs également exposés

 

Risque Samir : Wafa Assurance exposée à hauteur de 100 MDH...
Les banques ne sont pas les seuls établissements exposés au risque Samir.
Il semblerait que toutes les compagnies, avec des niveaux d'exposition différents, sont également concernées,  étant donné leur forte présence dans le marché de la dette privée. Ainsi, Wafa Assurance est exposée à hauteur de 100 MDH à travers des placements obligataires. C’est ce qu’a affirmé mardi le PDG de la compagnie, Ali Harraj, lors de la présentation des résultats semestriels. "Un montant non contraignant et qui n'a pas encore été provisionné, car nous attendons d'y voir plus clair dans cette affaire", précise toutefois Harraj.

… Les salariés appellent l'Etat à la rescousse…
Les conséquences sociales de l’affaire Samir pourraient être désastreuses. La Samir et ses filiales emploient directement plus de 1.200 salariés. Selon Lhoucine Elyamani, secrétaire général du Syndicat des industries du pétrole et du gaz, ce serait plus de 5.000 à 7.000 personnes qui seraient employées par le raffineur, compte tenu des sociétés d’intérim et le travail temporaire.

… 15 MDH de salaires en jeu
Les représentants des salariés de la Samir ont eu une ré
union mardi au ministère de l’Emploi pour faire connaître leurs doléances, contenues dans un communiqué que nous nous sommes procurés. Ils appellent les autorités à lever le blocage sur les importations de la Samir et à reprendre d’urgence la production. Pour El Yamani, l’éventualité d’un Maroc sans raffinerie est une perspective risquée dans la mesure où cela va à l’encontre des intérêts stratégiques du Royaume. Les salariés appellent aussi l’Etat à entrer dans le capital de la Samir, que ce soit par une nationalisation partielle ou totale.
Par ailleurs, la situation de la Samir pourrait avoir des conséquences néfastes sur la ville de Mohammedia. «Chaque mois, la Samir verse près de 15 millions de DH de salaires qui sont injectés dans le tissu économique de la ville», souligne El Yamani
 

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