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Séisme d’Al Haouz : Forte mobilisation des associations nationales et étrangères dans la zone sinistrée d’Amizmiz

Séisme d’Al Haouz : Forte mobilisation des associations nationales et étrangères dans la zone sinistrée d’Amizmiz

De multiples contributions affluent dans les régions touchées par le séisme. Les bénévoles relevant de diverses associations prêtent une oreille attentive aux besoins des sinistrés et s’engagent à différentes échelles.

Dans le quartier Kechich à Marrakech, les bénévoles se mobilisent pour rendre visite aux sinistrés, tous les moyens sont bons pour se frayer un chemin au milieu des zones lourdement touchées.

 

 

 

Tard dans la nuit, une réunion à laquelle notre équipe a assisté, s’imposait pour ficeler l’itinéraire que le groupe de bénévoles s’apprêtait à emprunter.

 

Youssef Mourdi, professeur universitaire et bénévole, nous parle de cette action à dimension humaine. «On se prépare activement pour cette action. A cet effet, nous avons fait un repérage pour prospecter les douars ravagés et évaluer les réels besoins de la population. On souhaite apporter le maximum d’aide. Nous avons regroupé les différentes contributions pour les acheminer vers un bon nombre de douars notamment Adouz». 

Dès l’aube, toutes les personnes engagées dans cette mission humanitaire se sont activées pour charger les voitures et conteneurs; des vivres et d’autres produits de première nécessité. Direction Adouz, un douar sévèrement touché par le violent séisme qui a frappé la région d’Al Haouz le vendredi 8 septembre.

Plusieurs associations sont sur place notamment britanniques, à l’image de l'association caritative React Disaster Response, qui a pour mission d’installer des sanitaires en faveur des habitants désormais installés dans les tentes. Cassie Bailey nous révèle quelques détails sur leur mission qui va durer 14 jours dans la région d’Al Haouz. 

«Suite à l’appel à l’aide lancé par le Maroc, nous avons été mobilisés ici en tant que bénévoles en vue d’assister les victimes du séisme. Dès notre arrivée ici, nous avons établi un contact avec des associations marocaines locales dans le but d’identifier les besoins des sinistrés. Notre présence sur ces lieux s’étalera sur une période de 14 jours après quoi une autre équipe prendra le relais, ainsi de suite. De fait, nous avons mis en place un système de rotation en fonction du développement de la situation dans ces régions», explique-t-elle. 

Et de poursuivre : «C’est notre deuxième jour dans le village d’Adouz, nous avons constaté qu’il existait un besoin urgent de sanitaires, ce à quoi nous avons essayé de répondre en entamant d’emblée les travaux de construction de ces installations d’hygiène comme vous pouvez très bien le voir. Bien évidemment, nous sommes prêts à mobiliser tous nos moyens pour venir en aide à ces habitants et ce, à quelque niveau que ce soit». 

En plein cœur d’Amzmiz se trouve le quartier Daraa Souk où les sinistrés sont logés dans pas moins de 580 tentes. Omar Aarouch, à la tête pendant 23 ans de la Fédération des associations de développement d’Amizmiz, nous explique les actions menées sur le terrain.

 

«Notre implication sur le terrain consiste à garantir l’acheminement des aides aux habitants des régions sinistrées au niveau de la commune d’Amizmiz, à savoir des kits alimentaires, des tentes, des couvertures, des bonbonnes de gaz, etc. Nous veillons également à garantir une assistance psychologique aux sinistrés puisque leur santé mentale a été sévèrement impactée suite à la survenue du séisme et ce qui s’en est suivi. La majorité d’entre eux ne réalise toujours pas ce qui s’est passé, particulièrement les femmes et les enfants.

A cet effet, nous avons mobilisé une équipe médicale composée de quatre médecins qui vont les accompagner dans ce processus de guérison. Il existe aussi des associations qui apportent des médicaments et assurent leur distribution dans les hôpitaux après la délivrance d’une autorisation de la part de la Direction régionale de la santé», détaille-t-il. 

Et de conclure : «Les contributions sont vraiment nombreuses, seulement on déplore l’absence de coordination entre les autorités locales et les distributeurs d’aides (associations ou autres) ce qui crée beaucoup de perturbations».

 

 

Par M.Boukhari 

 

 

 

 

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