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La Quotidienne : Un souffle nouveau a marqué les émissions de la SNRT ces dernières années, avec une production en interne tournée vers la qualité, des programmes et des émissions sérieuses et appréciées par les téléspectateurs.

Driss Drissi : Tout à fait. Depuis plusieurs années, il y a une approche nouvelle qui sous-tend toutes les réflexions sur quelle télévision voulons-nous proposer aux Marocains. C’est dans cette optique que Al Oula investit considérablement dans la proximité avec des productions en interne, qui vont dans la droite ligne de la vision établie par le président de la SNRT, Fayçal Laraïchi, qui veille personnellement sur ces projets dans un réel souci de répondre aux attentes des téléspectateurs désireux d’avoir une télévision proche d’eux, en adéquation avec leurs préoccupations et en phase avec leurs réalités.  Pour la présidence, l’idée est claire : on doit avoir un service public engagé et responsable, avec une production qui met en exergue nos valeurs intrinsèques, et nos équipes qui ont une grande expérience et une grande maîtrise du paysage audiovisuel national. Mettre à contribution tout ce potentiel humain a donné les résultats que nous voyons aujourd’hui avec des émissions produites en interne, qui réalisent des taux d’audience remarquables. Au-delà de nos émissions phares, la SNRT propose des productions qui fidélisent les téléspectateurs tout en allant vers un nouveau public. Cela répond également à l’ADN de la chaîne qui s’adresse à la famille marocaine, avec ses différentes tranches d’âge, à travers une programmation ciblée, ficelée et soucieuse de respecter les valeurs marocaines.  

L.Q : Vous avez aussi fait des documentaires et des magazines une priorité de la télévision.

D.D : Absolument. Pour la SNRT, il s’agit là de productions cruciales et incontournables, encore une fois, suivant les directives de la présidence qui veille à ce que le Maroc, ses héritages, son histoire et ses valeurs soient mis en avant. C’est dans cette logique, que du côté des documentaires et des magazines, la chaîne a consolidé sa position de leader en la matière en proposant aux téléspectateurs des émissions qui les touchent, avec un contenu riche en témoignages et illustré d’images qui reflètent la diversité et la richesse du Royaume. Vous avez des séries documentaires «Amakine fi Addakira», «Ard Al Baraka », «Al bayt Al Maghrébi Al Atiq», «Hayya Ala Al Falah » «Ghabate Al Maghreb» et d’autres émissions qui mettent la lumière sur la richesse et la diversité de notre patrimoine culturel et historique. Dans ce sens, les chiffres révèlent la démarche de la SNRT avec des millions de téléspectateurs en moyenne qui suivent ces programmes, avec des parts d’audience importantes, ce qui représente un acquis majeur pour Al Oula dans le genre documentaire. Ces émissions sont  une illustration supplémentaire de l’engagement d’Al Oula en faveur de la promotion du patrimoine culturel marocain conservé au sein des foyers marocains. Ce sont là des programmes qui viennent consolider la place de leader de la SNRT concernant le documentaire à forte valeur de production et de grande qualité éditoriale. Toujours au service de la préservation de la mémoire collective.
 

L.Q : La chaîne a aussi produit des programmes pour les jeunes dans le but de les valoriser.  
 
D.D : En effet. On peut ici parler d’un autre programme comme «Nadi Al marah», une émission qui est axée sur les enfants avec un esprit convivial et familial. Ce qui donne à voir le plus beau visage de notre jeunesse en mettant en avant son potentiel créatif. Sans oublier d’autres programmes toujours pour les jeunes avec chant, danse, musique, acrobatie… avec le public qui apprécie toute l’étendue du talent de nos jeunes.  

L.Q : La chaîne se penche aussi sur le divertissement. Quels sont les projets phares ?
 

D.D : C’est l’un des segments importants du service public tel que conçu par le président de la SNRT, Fayçal Larîchi. C’est pour cette raison que des programmes produits en interne connaissent un succès important : Taghrida, Maa Mahabati, Noujoum Al Oula constituent une plateforme incontournable pour les artistes marocains. Sans oublier les grandes soirées Andaloussi et Gnawa qui sont dédiées au patrimoine artistique marocain. Pour la direction de la SNRT, la mise en valeur de nos héritages culturels et artistiques est la pierre d’achoppement de la télévision nationale dans sa mission de mettre toute la lumière sur notre Histoire multiséculaire. 
 
L.Q : Dans cette vision, la culture est aussi présente.

D.D : Oui, avec des émissions phares comme Masrah Al Oula, Cinéma Al Oula, nous jetons la lumière sur deux secteurs importants de notre culture, à savoir le théâtre et le cinéma. Il faut aussi citer «Sada Al Ibdae», qui boucle cette année 10 saisons. C’est le gage de la qualité pour un talk-show qui a fidélisé des millions de Marocains. On peut aussi inclure des programmes comme «Bin Lbarh o lyoum», qui rapproche le public des artistes qui ont marqué de leur empreinte la scène musicale et artistique marocaine. Des portraits ont été réalisés, agrémentés de témoignages et d’extraits musicaux. Cette émission se veut un vrai voyage dans la mémoire culturelle de notre pays. Il y a aussi d’autres émissions comme Al Mahidoun, qui propose une série de portraits d’artistes marocains d’ici et d’ailleurs pour faire connaître leur parcours et les rapprocher du grand public. Sans oublier Chahid min Dakirat Attarikh, centrée sur notre riche Histoire pour mettre en valeur de grands visages de l’histoire politique nationale. 
Avec tout ce florilège entre productions internes et programmes produits en externe, la SNRT réalise aujourd’hui des avancées remarquables pour promouvoir la richesse de la société marocaine avec ses changements et ses mutations, et une vision résolument tournée vers la modernité.