Quatorze nouveaux cas d’infection par le variant indien du Covid-19 ont été détectés en Algérie, a annoncé jeudi le ministère algérien de la Santé.
Selon le ministre algérien de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, 13 nouveaux cas positifs du variant indien du Covid-19 ont été enregistrés dans le Sud du pays, sans préciser les wilayas, et un autre cas à Tizi-Ouzou.
La découverte de ces nouveaux cas porte le total des infections par le variant indien, qui a été classé comme préoccupant par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à 20 en Algérie. Les six premiers cas ont été détections dans la wilaya de Tipaza.
Le responsable a expliqué l’apparition de ces cas par la présence en Algérie des travailleurs indiens et chinois qui travaillent dans des bases de vie dans différentes régions du pays.
D’après l’institut Pasteur d’Algérie, le nombre total de cas confirmés du variant britannique, depuis le 25 février 2021, s’élève ainsi à 180 cas, alors qu’aucun nouveau cas du variant nigérian (B.1.525) n’a été détecté" jusqu’à présent.
L’Algérie, qui connaît ces dernières semaines une flambée des cas de contamination au coronavirus, a été classée par le Fonds monétaire international (FMI) parmi les pays de la région du Moyen-Orient et Asie centrale considérés comme étant des "inoculateurs lents" dans leurs campagnes de vaccination contre le Covid-19.
"Les 13 pays et territoires de ce groupe ont commencé les vaccinations avec une couverture limitée et il n’est généralement pas attendu qu’ils atteignent une partie importante de leur population jusqu’à la mi-2022 au plus tôt, sauf dans le cas d’efforts supplémentaires tels que l’aide de la communauté internationale", estime le FMI dans son rapport.
Les prévisions du FMI sont en porte-à-faux avec les affirmations des autorités algériennes, qui ont annoncé comme objectif de vacciner avant la fin de l’année en cours 70 % de la population estimé à 43 millions de personnes.
L’Algérie avait réceptionné jusqu’à présent 664.000 doses de vaccins contre le Covid-19, permettant de vacciner un maximum de 332.000 personnes compte tenu des doses de vaccin nécessaires par personne. Aucun bilan officiel de l’opération de vaccination n’a été fourni par le gouvernement, qui a reconnu des retards dans la livraison des vaccins commandés, dont un million de doses du vaccin russe "Spoutnik V".
Durant le mois de ramadan, l'Algérie a connu une recrudescence des cas de contaminations au Covid-19 avec un nombre qui frôle les 200 par jour.