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220.000 associations enregistrées en 2020 au Maroc

220.000 associations enregistrées en 2020 au Maroc

Les Organisations de la société civile ont contribué environ 1 % du produit intérieur brut (PIB) du pays en 2019.

 

Il ressort de l'Indice de durabilité des organisations de la société civile, publié récemment  que le Maroc comptait plus de 220 000 associations enregistrées en 2020. La plupart des Organisations de la société de la civile (OSC) œuvrent pour le développement local, et seulement 1,4 % des associations travaillent dans le domaine des droits de l’homme. Selon une déclaration du ministre chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile en avril 2020, les OSC ont contribué environ 1 % du produit intérieur brut (PIB) du pays en 2019 et sont devenues une réelle source d’emplois. De nombreuses OSC sont des coopératives locales œuvrant pour le développement économique de leur village ou de leur région, qui ont des objectifs commerciaux et fonctionnent comme des entreprises. Il existe de nombreux syndicats, mais seuls les trois principaux représentants élus de chaque syndicat ont le droit de négocier avec le gouvernement des mesures visant à améliorer les droits des travailleurs. 

 

Une gouvernance qui fait défaut

 

La plupart des OSC ont des structures de gouvernance faibles. Selon les dernières statistiques officielles du Haut- Commissariat au Plan (HCP), en 2017, seulement 1,1 % des OSC disposaient d’un conseil d’administration élu par une assemblée générale et seulement 3 % avaient un comité exécutif et un conseil d’administration. La plupart des organisations marocaines dépendent d’un dirigeant individuel, et la rotation de leurs dirigeants est rare. Ceci dit, lLa capacité de certaines coopératives s’est améliorée en 2020. Au cours de l’année, le programme A4Community de l’Office chérifien des phosphates (OCP) a fourni une formation à vingt-huit coopératives visant à développer et à améliorer leurs compétences en matière de production et de gestion. Grâce à cette formation, certaines coopératives ont pu réduire leurs temps de production et d’autres ont réorienté leurs activités pour mieux répondre aux besoins de leur région. Certaines ont par ailleurs commencé à produire des masques, générant ainsi des revenus exceptionnels pendant la pandémie. En outre, le programme Ayadi Al Fath a convaincu plus de 5 000 employeurs d’effectuer leurs achats auprès de coopératives plutôt que de grandes entreprises basées au Maroc ou en Europe. Ce résultat a pu être obtenu grâce à des efforts de sensibilisation soulignant les avantages pour l’économie locale.

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