Quelle bassesse ! Et quel acharnement aussi criminel qu’inhumain ! Alors que le Maroc enterre ses morts par milliers, la France, entre médias et classe politique, entre services et commis à la solde de la République, se répand en mensonges, en fake news et en fausses informations livrées sous des couverts d’enquêtes et autres reportages téléguidés.
Le séisme qui a frappé le Royaume n’a pas suffi à faire baisser d’un cran, au moins durant cette période de deuil, l’hostilité affichée et assumée par les arcanes du pouvoir en France.
L’ennemi désigné est le Maroc, ceci nous le savons depuis de nombreuses années. Et tout est bon pour attaquer le Maroc, quitte à inventer de faux arguments pour monter en épingle des sujets qui suintent l’amertume, la rancœur et la haine pour le Maroc et les Marocains.
Car, c’est bel et bien une expression de haine et d’irrespect que de colporter des mensonges sur les réalités de ce terrible tremblement de terre et de la gestion marocaine de cette catastrophe naturelle et humaine. Il est injurieux de prétendre, par médias interposés, que le Maroc refuse l’aide internationale.
Cela revient à vouloir, de manière aussi vile que criminelle, monter les Marocains les uns contre les autres, en affirmant que le gouvernement marocain bloque les aides étrangères.
C’est manquer de respect aux morts et à leurs familles qui se battent pour survivre en attendant des jours meilleurs que de donner dans de telles allégations fallacieuses.
Attaquer un pays qui traverse un tel drame humain, mentir, marteler à longueur d’émissions des inepties aussi mesquines que crades, c’est la preuve ultime que la France voue une haine viscérale au Maroc. À l’image des journaux français qui donnent dans des titres sensationnalistes avec du contenu poreux, douteux et loin de toute éthique journalistique et de tout professionnalisme. C’est le cas de Libération avec sa Une racoleuse.
C’est le cas du Monde et de son titre aberrant pour ne citer que ces deux publications qui s’érigent souvent en donneurs de leçons et de moralisateurs.
Qui est responsable de cette situation aussi dégradée qu’inextricable ? À n’en pas douter, l’ombre d’une seconde, c’est le président Emmanuel Macron qui a multiplié les actes hostiles contre le Maroc. Autant d’actions amateurs de la part d’un chef d’Etat en déroute et en déphasage total avec les impératifs de la Realpolitik, comme l’a clairement signifié Dominique de Villepin, l’ancien Premier ministre, qui a souligné, lundi 12 septembre 2023, que les rapports «personnels» entre Emmanuel Macron et Sa Majesté le Roi Mohammed VI sont «difficiles».
Dans cette optique, le Maroc suit et observe d’un œil amusé les efforts inutiles et sans teneur ni conséquences du locataire de l’Élysée pour s’attirer les faveurs de l’Algérie, et ce après qu’Alger a rompu ses relations diplomatiques avec le Maroc, il y a de cela deux ans. Une lecture géopolitique et géostratégique vis-à-vis d’Alger qui a montré ses limites en creusant encore le fossé de la mésentente entre la France et l’Algérie.
Ce qui fait dire à Nicolas Sarkozy dans son dernier livre : «À ce jeu-là, nous risquons de tout perdre. Nous ne gagnerons pas la confiance de l’Algérie et perdrons celle du Maroc». Et c’est déjà le cas, à plus d’un égard.
Dans ce même ordre d’informations erronées parlant du Souverain et de l’attitude royale face à cette catastrophe humaine, Dominique De Villepin a précisé que Sa Majesté «sera au rendez-vous dans ce drame», ajoutant que «la monarchie chérifienne ne fonctionne pas comme un pays comme la France.
Le Roi est un homme extrêmement discret, ce qui ne veut pas dire qu'il n'est pas très présent au milieu de son peuple. Il faut bien se garder d'interprétations erronées sur ce qui se passe aujourd'hui au Maroc», insiste-t-il.
Quant à cette fausse affaire du prétendu refus de l’aide étrangère, c’est la ministre des Affaires étrangères française, Catherine Colonna, qui répond : «Le Maroc n’a refusé personne, il est souverain dans ses décisions». Cette souveraineté qui fait que le Maroc a autorisé officiellement l'aide de l'Espagne, de la Grande-Bretagne, du Qatar, et des Émirats Arabes Unis, mais pas celle de la France.
Ce qui fait dire à Dominique De Villepin: «Nous devons faire preuve d'humilité… Il est important pour la France de mettre son drapeau dans sa poche».
Ce qui n’est pas le cas en France. Loin s’en faut. Certains médias français font dans la récupération politicienne, à tout-va, sans retenue, sans logique, sans réflexion, dans une errance éditoriale qui fait honte à la France et à ces parangons de vertu qui ne ratent aucune occasion pour donner des leçons aux autres, alors qu’ils font là preuve d’un amateurisme couplé à une démagogie de bas étage.
Après la salve de soutien de la part de toutes les nations pour soutenir le Maroc à traverser cette tragédie humaine, après ce concert mondial qui apporte son appui moral à un pays qui traverse sa pire catastrophe naturelle, certains médias français ont repris leurs fâcheuses habitudes pour monter en épingle un faux problème.
Il s’agit d’un côté, des ONG qui veulent venir au Maroc participer aux secours. «Alors que les secours sont lancés dans une course contre la montre pour venir en aide aux survivants du séisme, le Maroc n’a toujours pas demandé officiellement l’aide de la France. Cette dernière se tient toutefois prête à envoyer ses équipes sur place», peut-on lire sur certaines colonnes au mépris de toutes les règles de souveraineté d’une nation.
Ailleurs, nous lisons ceci : «On aurait voulu prendre un avion qui décolle en une minute à Orly, malheureusement on n’a toujours pas eu l’accord du gouvernement marocain», a affirmé Arnaud Fraisse, fondateur de Secouristes sans frontières, sur France Inter. Et d’autres émissions tournent en boucle sur les chaînes françaises dans des tentatives aberrantes de vouloir faire du sensationnel sur la base du vide.
On se demande franchement pourquoi le Maroc ne fait pas appel à la France ? Comme l’a précisé une spécialiste comme Sylvie Brunel : «Quand un État subit une catastrophe, c’est à lui de demander de l’aide. C’est une question de souveraineté. Il n’est pas question pour les secours internationaux de se précipiter dans un pays, sauf si celui-ci a failli, comme en Haïti en 2010». Et le Maroc est loin d’avoir failli.
Les secours sont là, les forces marocaines travaillent d’arrache-pied. Les secours se déroulent avec une grande maîtrise et efficacité. Le corps médical dans son ensemble est mobilisé. Des chaînes de solidarité nationale ont été mises en place dans la nuit du 8 au 9 septembre, quelques heures après le drame.
Les hôpitaux fonctionnent à plein régime, des dons de sang sont effectués dans toutes les régions du pays. Des centaines d’associations marocaines acheminent nourriture, eau et couvertures aux sinistrés. Des hôtels reçoivent les rescapés qui ont perdu leurs maisons.
Le Maroc sait que ce sont les premières 24 à 48 heures qui sont cruciales pour les secours.
Et c’est exactement ce qui a été fait avec logique dans un déploiement des forces marocaines sans précédent. Comme l’a bien précisé Sylvie Brunel : «l'efficacité et la rapidité des secours locaux dans une situation de séisme. Il y a un tel amoncellement de débris que tout se joue dans les premières 24 ou 48 heures.
Les actions essentielles sont celles de proximité. Par la suite, sauf cas exceptionnels de personnes bloquées dans des trous d’air ou cavités, les chances de retrouver des survivants s’amenuisent fortement. Le temps qu’arrivent les secours internationaux, il est malheureusement déjà trop tard. Au nom de cette maigre chance de sauver des rescapés, le risque pour le Maroc est de perdre sa souveraineté».
C’est exactement cette logique qui est mise en avant. C’est au Maroc de déployer tous les moyens dont il dispose pour faire face à cette catastrophe. Le Maroc ne refuse pas l’aide internationale. Nuance. Le Maroc assure sur tous les fronts et le travail réalisé lors des trois premiers jours après le séisme l’a montré aux yeux du monde. C’est ce qui rend ces spéculations françaises à la fois ridicules et irrespectueuses surtout à un moment où un pays soi-disant «ami» est frappé par une catastrophe naturelle. C’est justement cette hostilité et cette agressivité françaises qui ont balayé les relations entre Rabat et Paris. Et cela continue aujourd’hui de plus belle, dans un irrespect total pour les victimes et leurs familles. C’est à la fois petit et indigne de la part de la France et de ses relais médiatiques.