Peu présente dans les programmes de santé des gouvernements, la maladie rénale chronique (MRC) est une menace mondiale pour la santé publique.
Ce manque d'intérêt et de connaissances de la MRC n'aide pas la prévention et augmente la mortalité qui leur est associée.
L'insuffisance rénale chronique (IRC) est un aboutissement très fréquent et sévère de la MRC.
Les chiffres sont alarment et de plus en plus ahurissant. 10% de la population mondiale est touchée par la MRC, soit pour le Maroc près de 3 millions.
Deux millions dans le monde reçoivent un traitement par dialyse ou une transplantation rénale, au Maroc près de 32000 dialysés, soit près de 1000 dialysés par million d'habitants sont dialysé dans le Royaume.
L'incidence et la prévalence de la MRC progressent chaque année et sa mortalité continue d'augmenter, elle devrait devenir la 5èma cause de décès d’ici 2040. Par ailleurs la détection précoce permet de prévenir la morbidité, la mortalité et d’améliorer la rentabilité el la durabilité.
REINS, a toujours attiré l'attention sur le manque d'informations, les lacunes dans les connaissances de la MRC et le mangue d'intérêt pour la prévention à tous les niveaux des soins de santé.
« Pour cette année l’association engage une semaine du REIN, avec une campagne de sensibilisation et d'information qui sera lancée, à partir de demain, 4 Mars à travers les réseaux sociaux. Le but étant de faire augmenter la prise de conscience sur ce sujet et pour faire de la prévention un des principaux axes de lutte en parallèle au don et à la greffe d'organes ». Assure Professeur Amal Bourquia, présidente de l’association REINS.
L’association lance cette année, un appel national non seulement pour être conscient de la maladie et ses impacts mais aussi pour agir activement afin de protéger la santé rénale des marocains.
Lors de cette semaine de grande sensibilisation, le Professeur Bourquia, présentera son nouvel ouvrage intitulé, « Le don et la transplantation d’organes : Quel espoir ? ».
