La Chambre criminelle (2ème degré) de la Cour d'appel de Casablanca a alourdi, vendredi soir, le jugement prononcé à l’encontre de Tawfik Bouachrine, qui a écopé de 15 ans d'emprisonnement au lieu de 12 ans en premier ressort.
Bouachrine a été condamné, en novembre dernier, à 12 ans d'emprisonnement et à une amende de 200 mille de dirhams.
L’accusé a été poursuivi pour traite d’êtres humains, par l’exploitation d’une situation de vulnérabilité ou de besoin et le recours à l’abus d’autorité, de fonction ou de pouvoir à des fins d’exploitation sexuelle, ou le recours à d’autres formes de contrainte, commis à l’encontre de deux personnes en réunion, attentat à la pudeur avec violence et viol et tentative de viol, dont les peines sont prévues dans les articles 448-1, 448-2, 448-3, 485, 486 et 114 du code pénal.
L’accusé a été également jugé pour les délits de harcèlement sexuel, recrutement d’individus en vue de la prostitution, dont une femme enceinte, l’usage de moyens qui permettent de photographier, de filmer ou d'enregistrer ces actes dont les peines sont prévues dans les articles 498,499 et 503-1 du même code.
Actes qui auraient été commis sur 8 victimes filmées à l’aide de séquences vidéo, d’environ 50 films enregistrés sur CD et support numérique.