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Concours des enseignants des AREF : Les nouvelles conditions imposées par Benmoussa vivement critiquées

Concours des enseignants des AREF : Les nouvelles conditions imposées par Benmoussa vivement critiquées

La décision du département de l’Enseignement d’imposer de nouvelles conditions pour pouvoir passer le concours des enseignants des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF) a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux. Des internautes ont réagi vigoureusement à cette initiative que certains estiment illégale.

«Cette décision est injustifiée à plusieurs niveaux, notamment en ce qui concerne l’argument avancé par le ministère et qui vise l’amélioration de la qualité des prestations fournies. La fixation de l’âge maximum à 30 ans au lieu de 40 ans est une décision politique. Et Chakib Benmoussa doit en assumer les conséquences, surtout qu’elle devrait générer des tensions sociales. Cela va empêcher des milliers de diplômés universitaires de postuler à ce concours», souligne Issam Rejouani, professeur de sciences sociales à l’Université Ibn Tofeil de Kénitra


Omar Cherkaoui, professeur universitaire de sciences politiques à l’Université Mohammed V de Rabat et blogueur, a critiqué lui aussi la décision de Benmoussa.
«Notre pays n’a pas besoin de ce genre d’initiative en cette période de conjoncture difficile. Nous vivons une grogne sociale importante sous l’effet du renchérissement des produits de première nécessité et aussi d’un taux de chômage inquiétant. Les partis politiques, les syndicats et la société civile doivent mettre la pression pour rejeter cette décision qui est contraire aux principes de la Constitution basés sur l’équité sociale», indique-t-il. 
Pour sa part, Hanane Rihab, ex-députée et membre du bureau politique de l’USFP, a indiqué sur sa page Facebook que «la décision de Benmoussa est illégale. Il s’agit d’une circulaire, alors que la loi organique relative aux cadres des AREF de l’enseignement est un décret».
Elle appelle tous les candidats écartés du concours à se constituer en association pour attaquer le gouvernement devant le tribunal administratif. Et d’ajouter que de nombreux enseignants du privé quittent ce secteur après avoir réussi le concours d’accès. Selon elle, derrière cette décision, il y a quelque part la main cachée du lobby des écoles privées.


Charaf Jaidani

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