Depuis quelques semaines, le débat sur la nécessité de l’injection d’une quatrième dose de vaccin anti-Covid pour les personnes vulnérables et celles âgées a été lancé dans bon nombre de pays. Si certains pays comme la Suède se disent favorables à la quatrième dose, d’autres demeurent néanmoins sceptiques. Qu’en est-il du Maroc ?
Au Maroc, les autorités sanitaires maintiennent toujours un protocole de vaccination basé sur l’administration de deux doses en plus d’une dose de rappel. A l’heure actuelle, la quatrième dose n’est pas encore considérée comme une priorité.
«La quatrième dose serait une possibilité dans le cas où les recherches prouvent que celle-ci permettrait de protéger davantage la population contre le virus. Pour le moment, c’est encore prématuré», souligne Mustapha Ennaji, directeur du laboratoire de virologie à l’Université Hassan II de Casablanca, et membre du Comité technique et scientifique.
Pour lever le doute, «le Comité scientifique va bientôt se prononcer à ce sujet. En tout cas, ce dont nous sommes certains actuellement et comme l’ont bien confirmé les données épidémiologiques; la troisième dose confère une protection de presque une année et permet de lutter contre la propagation de l’épidémie», ajoute-t-il.
Rappelons que dans son dernier bulletin quotidien sur la situation épidémiologique, le ministère de la Santé et de la Protection sociale a précisé que le nombre de primo-vaccinés a atteint 24.712.622, celui des personnes ayant reçu deux doses s’élève à 23.150.097, alors que 5.239.799 personnes ont reçu trois injections du vaccin.