La décision gouvernementale relative à l'interdiction des déplacements nocturnes à l'échelle nationale pendant le mois de Ramadan vise à éviter le déclenchement d’une deuxième vague de transmission communautaire, a indiqué mercredi, le coordonnateur du Centre national des opérations d'urgence de santé publique au ministère de la Santé, Mouad Mrabet.
Dans une déclaration à la MAP, à la suite de la décision gouvernementale d'interdire les déplacements nocturnes à l'échelle nationale de 20H00 à 06H00, à compter du 1er Ramadan 1442 de l'Hégire, Mrabet a relevé que la hausse du nombre de cas dans certaines régions du Royaume depuis quelques semaines a incité le gouvernement à restreindre les déplacements nocturnes pendant le mois de Ramadan.
De même, les rassemblements familiaux et comportements des citoyens, pendant ce mois sacré, peuvent aggraver la situation épidémiologique, voire même être l'élément déclencheur d’une deuxième vague de transmission communautaire, a-t-il relevé.
Cette décision gouvernementale, poursuit Mrabet, n’est autre que le prolongement des mesures de précaution adoptées le 13 janvier dernier pour lutter contre le nouveau coronavirus, notant qu’elle intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique.
En effet, le gouvernement a décidé l'interdiction des déplacements nocturnes à l'échelle nationale de 20H00 à 06H00, à compter du 1er Ramadan 1442 de l'Hégire, sauf pour les cas exceptionnels, avec le maintien des différentes mesures préventives annoncées précédemment.
Selon un communiqué du gouvernement publié mercredi, cette décision intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique au sujet de la nécessité de poursuivre la mise en œuvre des mesures nécessaires visant à lutter contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), essentiellement avec l'apparition de nouveaux variants dans le pays.
Elle s'inscrit, également, dans le cadre du renforcement des mesures de précaution prises pour préserver la santé des citoyens, tient compte de la forte mobilité qui caractérise le tissu social marocain pendant le Ramadan et émane du souci que ce mois béni se déroule dans des conditions de santé appropriées, à la mesure de sa grande symbolique religieuse.