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Des acteurs associatifs se penchent sur la radicalisation des jeunes à Tanger et Casablanca

Des acteurs associatifs se penchent sur la radicalisation des jeunes à Tanger et Casablanca

 

La radicalisation et la violence sociale des enfants et des jeunes est un phénomène qui préoccupe grandement tous les pays à l’échelle mondiale.

Divers facteurs très récurrents d’ordre socio-politique, idéologique, religieux, économique et psychologique sont déterminants actuellement dans le processus de la radicalisation des jeunes. 

Ces derniers en situation de vulnérabilité deviennent proie à une haine farouche aux motifs subjectifs et se voient ainsi exposés au danger d’exploitation idéologique et à l’instrumentalisation.

Au Maroc, ce fléau constitue également l’un des problèmes les plus criants contre lequel le Royaume s'est engagé à concevoir des outils nécessaires pour l’éradiquer, notamment que les perspectives du développement du pays dépendent de l’implication de la jeunesse, en tant qu’acteur clé et enjeu transversal de changement.

A cet égard, le gouvernement marocain a pris très tôt et de manière proactive la mesure du danger de l'extrémisme violent.

Il a mis en place une stratégie globale de lutte contre le terrorisme qui comprend des mesures vigilantes de sécurité, une coopération régionale et internationale et des politiques de lutte contre la radicalisation, dont les efforts ont porté de nouveau fruit, lorsque la police antiterroriste marocaine a démantelé récemment à Tanger une cellule "terroriste" liée au groupe djihadiste État Islamique et a procédé l'arrestation de cinq suspects.

Et c’est dans l’esprit d’une meilleure lutte contre la radicalisation et la violence sociale chez les jeunes, que le tissu associatif au Maroc s’est mobilisé pour relever le défi de la réinsertion sociale et professionnelle de cette population vulnérable.

Dans ce sens, l’association Bayti, en partenariat avec l’ONG espagnole Aida ont lancé en 2020 un projet étalé sur 22 mois, financé par l’Agence Espagnole de Coopération au développement (AECID), sur la Prévention de la radicalisation des mineurs et des jeunes et promotion de leurs droits fondamentaux à Tanger et Casablanca. 

Deux grandes métropoles où les jeunes, les mineurs et les migrants vivent dans la précarité, dans l’exclusion sociale et souffrent de la défaillance de tout accompagnement et prise en charge. Concrètement, ce programme est structuré sur deux axes : la sensibilisation des jeunes et de leurs familles et l’insertion socio-économique des populations cibles.

Les travaux de ce plan étaient menés avec les jeunes et les enfants de Bayti, les enfants en situation de rue et les enfants vulnérables dans les centres des associations de la société civile.

Par ailleurs, et dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet, les deux associations organisent jeudi 14 octobre à 10h00 à ONOMO Hôtel Rabat Terminus, un Atelier de réflexion. Ce dernier vise principalement de continuer à mobiliser les acteurs autour de la question de la prévention de la violence sociale et de la radicalisation des enfants et des jeunes au Maroc.

Cet événement sera l’occasion d’engager des débats constructifs, de mener et d’échanger des réflexions dans le but de construire des interventions préventives, partager les pratiques efficaces à disséminer et croiser les regards des professionnels académiques et praticiens du terrain. Il permettra de comprendre les réticences face à ce phénomène.

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