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Fête du Trône 2023 : Mohammed VI, le Roi humaniste

Fête du Trône 2023 : Mohammed VI, le Roi humaniste

Le Roi du Maroc est l’exemple incarné de la logique, du pragmatisme, de l’engagement et de l’humanisme dans toutes ses manifestations. 

 

Par Abdelhak Najib 
Écrivain-journaliste
 

 

Sa Majesté lutte avec fermeté et intransigeance pour la paix dans le monde. Il œuvre pour l’unité des peuples et pour le dialogue des civilisations. Il incarne la rupture avec tous les modèles de règne tels qu’on les voit aujourd’hui dans un monde de plus en plus divisé. Il tranche avec le passé par sa vision éclairée et son regard résolument tourné vers le futur. Sa Majesté le Roi Mohammed VI marque son époque par une autre philosophie de règne, une approche à la fois pragmatique et rationnelle, qu’il incarne avec clairvoyance depuis le 23 juillet 1999, date de sa proclamation en tant que Roi du Maroc, avant son intronisation, le 30 juillet 1999, sur le Trône de la dynastie alaouite. 

Sans nul doute, l’histoire nous enseigne que les peuples comptent pour la grandeur de leurs dirigeants, pour leurs spécificités, pour ce qu’ils mettent en place comme réformes, comme projets, comme chantiers structurants et comme vision résolument tournée vers le futur. Les grandes nations se distinguent également par leurs guides qui tracent des voies de progrès et de prospérité.

C’est dans ce sens que certains dirigeants écrivent l’histoire, alors que d’autres la subissent ou passent sans laisser de traces. Au Maroc, nous vivons depuis 1999, sous le règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, un monarque qui a changé le visage du Maroc en à peine deux décennies, qui a installé le Royaume comme l’un des pays les plus sûrs, les plus compétitifs et les plus engagés dans le monde, pour le bien de ses populations, pour son continent, l’Afrique, pour le monde arabe et pour la stabilité de l’humanité tout entière. Depuis 24 ans, nous assistons, avec fierté, à cette profonde faculté de faire rupture avec tous les aspects passéistes de notre nation, grâce à la vision éclairée d’un Roi qui observe le monde dans toutes ses manifestations et ses ramifications, qui prévoit, anticipe et qui prend les devants pour insuffler une dynamique d’excellence dans tous les domaines de la vie marocaine, de la politique à la culture, en passant par la société, l’économie, la finance et par l’incitation continue à la recherche, au dépassement des acquis pour porter le pays encore plus loin et plus haut.   

Sa Majesté a pris des décisions majeures, des décisions qui changent le cours de l’histoire d’un pays, comme cela a été le cas, le 16 janvier 2004, avec la révision de la Moudawana, considérée à juste titre comme l’une des réformes emblématiques du règne du Roi Mohammed VI. Grâce à cette réforme, le statut juridique de la femme marocaine est alors amélioré. Cette nouvelle charte nationale de grande importance comprend, notamment, la pénalisation du harcèlement sexuel, l’élévation de l’âge minimum du mariage et la modification des procédures de divorce et de répudiation.

Il faut aussi revenir sur une autre date qui marque l’histoire récente du Maroc : le 15 décembre 2004 est lancée la première des sept audiences publiques télévisées des victimes des «années de plomb». Ces émissions sont organisées par l’Instance équité et réconciliation (IER) mise en place par Sa Majesté le Roi en 2003 pour faire la lumière sur les atteintes aux droits de l’homme. 

SM le Roi Mohammed VI a, non seulement fait le solde de tout compte d’une époque, mais il a réussi en vingt-trois ans à consolider les piliers d’une nation, unie, solidaire et cohérente. C’est aussi dans cette optique que le 9 mars 2011, en plein printemps arabe, se tenait la première manifestation réclamant d’engager une réforme institutionnelle profonde. La réaction Royale ne s’est pas fait attendre puisque dans son discours du 9 mars, le Souverain promet l’élaboration d’une nouvelle Constitution. Le 1er juillet de la même année, elle est soumise à un référendum, où le «oui» l’emporte avec 98,5% de voix.

C’est là l’œuvre incarnée d’un Souverain serein qui sait où il veut mener son pays. Les objectifs sont clairs : démocratie, modernité, dignité de tous, justice sociale, sécurité et paix, avec un point d’orgue : le 18 mai 2005. Lors du discours du Roi à la nation, SM le Roi Mohammed VI annonce la création d’un programme qui vise à éradiquer la misère et les écarts de développement du pays à travers la lutte contre la pauvreté, contre l’exclusion sociale en milieu urbain ou encore la lutte contre la précarité. C’est aussi dans cette logique que, le 8 mai 2012, Sa Majesté a procédé à l’installation de la «Haute Instance du dialogue national sur la réforme de la Justice». 

Sur le plan de la politique internationale du Royaume, il faut ici s’arrêter sur une date de premier ordre. Le 30 janvier 2017, le Maroc retrouve, officiellement, son siège au sein de l’Union africaine. C’était lors du 28ème Sommet de l’Union tenu à Addis-Abeba. De ce fait, ce sommet a marqué un tournant historique dans la vie de l’organisation panafricaine. Ainsi, après plus de 33 ans d’absence, le Maroc a retrouvé sa place naturelle au sein de sa famille institutionnelle. Il est revenu par la grande porte. 

C’est aussi dans cette logique de dialogue humain entre les cultures qu’il faut saisir toute la symbolique de cette date : le 30 mars 2019, sur invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le pape François est arrivé au Maroc pour une courte visite. Une rencontre placée sous le sceau du dialogue interreligieux. 

Cette dynamique royale prend aussi sa pleine mesure face aux défis mondiaux et aux grandes crises qui peuvent nous frapper, comme cela a été le cas face à la pandémie du Covid-19. Dans ce sens, le 15 mars 2020, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a donné Ses Hautes instructions au gouvernement pour procéder à la création immédiate d’un fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie du Coronavirus. Une action de grande ampleur qui est suivie, le 17 mars 2020, par une autre puisque le Souverain a présidé au Palais royal à Casablanca, une séance de travail consacrée au suivi de la gestion de la propagation de la pandémie du Coronavirus dans notre pays et à la poursuite de la prise de mesures pour faire face à toute évolution. 

En ce qui concerne le dossier du Sahara marocain, les 24 années de règne sont  marquées par de très grandes victoires diplomatiques, et ce, à tous les niveaux, puisque la communauté internationale s’est alignée dans sa presque majorité sur la solution marocaine, la seule fiable et viable. C’est dans ce sens que les 7 et 8 avril 2022 marquent un jour important pour le Maroc. «Historique», «stratégique», les mots ne manquent pas au Maroc pour décrire cette visite inédite du Premier ministre espagnol ces 7 et 8 avril à Rabat. Tout a été pensé minutieusement : une audience royale, une déclaration conjointe et un «Iftar», pour témoigner de l’importance de la rencontre de Mohammed VI et Pedro Sanchez. L'audience s'est soldée par une déclaration conjointe, en vue de matérialiser cette nouvelle relation. 

C’est cette dynamique qui a fait que Washington a reconnu la marocanité du Sahara, comme vient de le faire l’État d’Israël prouvant ainsi aux yeux du monde que cette fausse affaire du Sahara marocain, montée de toutes pièces par les ennemis de la réussite du Maroc, est en passe de se solder en faveur de la légitimité historique, qui est sous-tendue par des réalités de terrain qui ne souffrent aucune ombre.

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