La Fédération interprofessionnelle du secteur avicole (FISA) vient de publier un communiqué, «en réaction à la vidéo relayée par les réseaux sociaux concernant de fausses informations sur la qualité des viandes des poules pondeuses, communément appelées le poulet croisé». La FISA tient, ainsi, à apporter les éclaircissements nécessaires pour éviter toute confusion chez le consommateur et éclairer l’opinion publique. Selon le communiqué :
• L’appellation «poulet croisé» est utilisée depuis les années 1970.
• Après la fin du cycle de production de la poule pondeuse, celle-ci est mise sur le marché à l’instar de ce que se fait dans le reste du monde. En effet, aucun pays au monde n’interdit la vente et la consommation de la viande de poule.
• Toutes les exploitations de poules pondeuses sont contrôlées d’une manière régulière par des vétérinaires agréés et les services vétérinaires de l’ONSSA, conformément à la loi 49-99 relative à la protection sanitaire des élevages avicoles, au contrôle de la production et la commercialisation des produits avicoles.
• Les viandes de poules pondeuses contrôlées et mises en vente sur le marché ne contiennent pas d’antibiotiques, sont salubres et ne présentent aucun danger sur la santé et la sécurité alimentaire, à l’instar des pays à l’échelle internationale. Par ailleurs, ces viandes sont plus fermes et exigent une cuisson beaucoup plus longue semblable à la méthode de cuisson du poulet beldi.
A cet effet, poursuit le communiqué «la FISA rassure les consommateurs sur le fait que les viandes de poules pondeuses contrôlées et mises sur le marché sont salubres et ne présentent aucun danger pour la santé du consommateur. Des données objectives sont disponibles sur les sites électroniques officiels et spécialisés en la matière à l’échelle internationale (par exemple la FAO)».
De son côté, l’Association marocaine de pathologie aviaire (Ampa), a aussi publié un communiqué pour rassurer l’opinion publique.
Elle précise, entre autres, que «la chair de la poule pondeuse de réforme, comme celle du poulet et de la dinde, produites au Maroc, n’est nullement dopée de médicaments et autres produits chimiques. En effet, l’usage des médicaments et autres additifs alimentaires en production avicole, régulièrement autorisés et contrôlés par l’Administration, obéit à une législation et un réglementation strictes, comme dans tous les pays développés».