A la bonne heure. Le Maroc va mettre en place un plan d’action national pour lutter contre la mendicité des enfants.
Ce sera peut-être la fin du calvaire pour tous ces enfants vilement exploités par des adultes attirés par l’appât du gain. On l’espère en tout cas.
La ministre de la Solidarité, du Développement social, de l'Egalité et de la Famille, qui s’exprimait mardi au Parlement, y croit ferme.
Pour assurer la réussite de ce plan, Jamila El Moussali travaille de concert avec divers partenaires et planche également sur la mise en œuvre d’un plan intégré pour l’enfance dans plusieurs provinces, selon une approche fondée à la fois sur la dimension territoriale et la convergence des actions des divers intervenants.
D’ores et déjà, cinq villes ont été ainsi choisies pour le lancement de ce programme.
Le fléau de la mendicité en général reste bien ancré dans la société et défie les mesures répressives.
Il se présente sous différentes formes : mendicité avec harcèlement et menace de violence, mendicité en se faisant accompagner de personnes en situation de handicap mental ou physique, mendicité avec exploitation de nourrissons et de mineurs…
En cela, les mesures répressives, à elles seules, ne suffiront pas à mettre un terme à ce phénomène.
El Moussali, qui estime que la problématique des enfants de la rue est une affaire sociétale par excellence qui requiert la vigilance de toutes les parties, milite pour l'adoption de programmes soucieux de la protection de la famille, considérée comme le premier milieu de vie de l'enfant.
C’est dire qu’arriver à bout de ce fléau nécessite une convergence des interventions pour la mise en place de programmes intégrés et cohérents.
