Le Parlement de la société civile africaine (PASOCI) a démenti l'organisation au cours de cette année d'une conférence en Algérie sur la thématique de la migration.
Il confirme que l'évènement principal pour 2018 demeure la rencontre prévue en décembre à Rabat sous le thème "Migration et développement".
"Le PASOCI n’a mandaté aucune personne ou organisme pour l’organisation d’une quelconque rencontre en Algérie", a souligné le Parlement dans un communiqué en réaction aux informations annonçant l'organisation par celui-ci d’un congrès en Algérie, au cours de cette année, sur la thématique de la migration.
L'annonce de l'organisation par le PASOCI d'un congrès en Algérie "aurait été faite par le nommé Yves Magloire, un ex-représentant du PASOCI, qui a été officiellement déchu de cette qualité et privé de toute compétence de représentation par les instances habilitées au sein de notre Parlement", ajoute la même source.
Et de préciser que celui-ci a été remercié pour ses manquements graves à plusieurs exigences et valeurs consacrées par les documents fondateurs du PASOCI, notamment le détournement des fonds attribués à l’organisation de la Conférence de Conakry en décembre 2017 et qui a conduit à son emprisonnement.
A cet égard, le PASOCI, organisme doté d’un statut spécial auprès de l’ONU, par la voix de son chargé de communication en visite de travail à Paris auprès des instances françaises et européennes pour communiquer sur la prochaine Conférence de Rabat, dûment mandaté par le bureau exécutif, dont les membres ont été tous saisis de cette situation, "tient à dénoncer cette manœuvre dilatoire", souligne la même source.
«Cette manœuvre menée par Yves Magloire cherche de manière illégitime mais vaine à perturber les actions concertées et programmées lors de la Conférence internationale de la société civile africaine tenue du 27 au 29 décembre 2017 à Conakry en Guinée…».
Le choix du lieu de la tenue de cet évènement avait fait l’objet d’une large concertation en décembre 2017, qui a opté à une quasi-unanimité pour le Royaume du Maroc, note la même source, qui fait observer qu'un courrier officiel a été adressé en janvier 2018 à ce sujet au gouvernement marocain pour le saisir de cette décision par le biais de son ambassadeur à Conakry.
La réussite de cet événement est confirmée par l’état d’avancement considérable des préparatifs en cours, ainsi qu’à travers le fort engouement manifesté par les ONG de très nombreux pays africains, ayant d’ores et déjà communiqué les confirmations de leurs participations, conclut la même source.■