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Cet événement organisé à l'initiative des Centres africains pour la surveillance et la prévention des maladies (CDC Afrique), avec l’appui de l’Union africaine, se tient sous le thème : «Franchir les barrières: Repositionner l'Afrique dans l'architecture mondiale de la santé». 

Cette rencontre a pour objectif de mettre en lumière la situation de la santé publique en Afrique et de permettre aux dirigeants et décideurs africains d'échanger des expériences et des connaissances en vue de mettre en place des systèmes de santé plus flexibles, dans l’horizon d'adopter une action commune pour faire face aux défis sanitaires actuels et émergents. Cette conférence a également pour but d'accélérer la mise en place d'un nouveau système de santé publique en Afrique pour un continent plus sain et prospère.

Dans ce sens, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, a confirmé lors de son intervention que le Royaume du Maroc s'est engagé, conformément aux hautes directives royales, dans une stratégie nationale axée sur la réalisation d'une véritable souveraineté sanitaire en renforçant la production locale de vaccins, de médicaments et de produits de santé.

Dans cette perspective, le Roi Mohammed VI a lancé «Marbio», un projet pionnier dans l'industrie des vaccins et des médicaments biotechnologiques. De plus, ce dernier est considéré comme un symbole de la détermination du Roi à défendre la souveraineté de son pays ainsi que celle de l'Afrique dans le domaine de la santé. Ce centre d'innovation dans les industries biologiques et les vaccins représente une confirmation réaliste de la capacité de l'Afrique à rejoindre les pionniers mondiaux dans le domaine de l'innovation en matière de santé.

Le ministre a également mis en avant les initiatives audacieuses prises par le Maroc pour moderniser le cadre juridique dédié à l'investissement en adoptant une nouvelle charte d'investissement qui s’inscrit dans la mise en œuvre des hautes directives royales, visant à renforcer les investissements locaux dans divers secteurs d'activité économique. De plus, il a souligné l'importance d'investir dans la recherche et le développement pour anticiper les risques futurs, malgré la nécessité de réduire les dépenses en matière de santé.

Lors de cette édition, les échanges se sont focalisés sur la promotion de la santé publique en Afrique, à travers le renforcement de la réponse aux épidémies, l’encouragement de l'innovation notamment dans le domaine de la production locale de vaccins et de produits médicaux et curatifs, l’assurance d’une couverture sanitaire universelle, l’établissement des systèmes de santé renforcés et côtés, l’encouragement de l'accès aux soins de santé adaptés aux femmes et aux filles, ainsi que la sécurité sanitaire face aux menaces sanitaires, telles que les catastrophes naturelles et les maladies infectieuses, en plus de l’intégration de la santé dans l'innovation numérique grâce à l'utilisation de la technologie numérique pour améliorer l'efficacité et l'efficience des systèmes de soins de santé en Afrique.

Il convient de mentionner que la troisième conférence internationale sur la santé publique en Afrique, qui réunit les leaders de la santé publique du continent, constitue une plateforme annuelle pour les responsables et les professionnels de la santé leur permettant de mener des réflexions relatives à la situation de la santé publique en Afrique et d'échanger les meilleures pratiques pour améliorer la santé et le bien-être des populations. C'est également une occasion de discuter des défis et des opportunités auxquels le continent est confronté dans le domaine de la santé publique.