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Cette semaine, plusieurs affaires et scandales ont défrayé la chronique avec l’arrestation de plusieurs individus pour pédophilie. Dans certaines régions du Maroc, comme Marrakech et Essaouira, la police a mis la main sur des individus recherchés pour prédation des mineurs sur les réseaux sociaux. 

Comme on le sait, quand une affaire éclate au grand jour, des dizaines d’autres passent par les mailles du filet, face à un véritable danger qui guette les enfants et les mineurs. Ces derniers ont aujourd’hui entre les mains des gadgets et autres objets high-tech pour naviguer sur le net et discuter avec des personnes inconnues derrière un clavier. Les mauvaises rencontres sont souvent les plus dangereuses. On tombe sur un détraqué, avec un faux compte, et le prédateur entame sa ronde criminelle en parlant à des enfants allant jusqu’à gagner leur confiance pour abuser d’eux par écran interposé. Elles sont nombreuses les filles qui se sont prises en photos pour les envoyer à ces prédateurs, hommes et femmes. Elles sont nombreuses les jeunes filles qui ont été filmées et leurs vidéos ont fini par circuler sur les réseaux sociaux au Maroc. Sans parler du chantage, du harcèlement, des menaces et des violences qui en résultent. 

«L’impact psychologique est lourd et peut causer des dégâts chez les enfants victimes de ce type d’agression sur les réseaux sociaux. C’est dans ce sens que l’usage de ces réseaux  doit être contrôlé rigoureusement par les adultes pour protéger leurs enfants face aux risques sur Internet. Mettre un téléphone dans les mains d’un gamin et le laisser se perdre sur la toile pour s’en débarrasser, comme beaucoup de parents le font, est une erreur très grave», souligne Docteur Imane Kendili, psychiatre et addictologue. Pour la spécialiste, la pédophilie est un fléau social de plus en plus fréquent et il est de la responsabilité de tous d’être extrêmement vigilants pour protéger les mineurs et les enfants des dangers des réseaux sociaux.