Quelque 49,5 millions de Français sont appelés aux urnes, ce dimanche, pour le premier tour des élections législatives anticipées, convoquées le 9 juin dernier par le président Emmanuel Macron qui avait décidé de dissoudre l'Assemblée nationale après la victoire de l’extrême droite aux élections européennes.
Les Français devront élire au suffrage universel direct à deux tours (le second tour prévu le 7 juillet), les 577 députés qui devront siéger à l'Assemblée nationale pour les cinq prochaines années.
Quelque 4.010 candidats sont en lice lors de ce scrutin, soit environ 2.280 de moins par rapport aux élections de 2022.
Comme à chaque élection, que ce soit dans l’Hexagone, en Outre-mer ou à l’étranger, les bureaux de vote ouvrent dès 8 heures, et ferment généralement à 18 heures.
Toutefois, l’heure de fermeture des bureaux de vote peut être repoussée dans certaines grandes villes, jusqu’à 19 heures ou 20 heures.
Si le vote pour le premier tour est fixé au 30 juin dans l’Hexagone, les Français installés à l'étranger ont exprimé leur vote entre le 25 et le 27 juin.
Ceux résidant dans certains départements et collectivités d’Outre-mer (Polynésie française, Guyane, Guadeloupe, Martinique, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon) ainsi que sur le continent américain et dans les Caraïbes ont voté samedi 29 juin.
Les résultats provisoires du 1er tour seront annoncés par le ministère de l’Intérieur ce soir à partir de 20h00 (heure locale).
Ce scrutin oppose trois blocs politiques, en l’occurrence la coalition présidentielle sous la bannière d’Ensemble, le Rassemblement National (RN) et ses alliés de la droite républicaine, donné favori dans les sondages, et l'alliance des gauche Le Nouveau Front Populaire, constituée de La France Insoumise (LFI), du parti socialiste (PS), du parti communiste (PS) et des Écologistes, qui arrive en deuxième position, toujours selon les dernières enquêtes d’opinion.
Les programmes électoraux des différentes forces politiques touchent au coût de la vie, aux salaires, à la réforme des retraites, à l’immigration, à la fiscalité, aux prix de l’énergie et à la guerre en Ukraine.