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AstraZeneca défend la sureté de son vaccin anti-Covid

AstraZeneca défend la sureté de son vaccin anti-Covid

 

Le groupe pharmaceutique britannique AstraZeneca a affirmé vendredi qu'il n'y avait "aucune preuve de risque aggravé" de caillot sanguin entraîné par son vaccin contre le Covid-19, en réaction à la suspension de son utilisation par précaution dans plusieurs pays.

 

"En fait, les chiffres sur ce type [de problème médical] sont beaucoup plus faibles chez ceux qui sont vaccinés comparé à ce qui serait attendu dans la population dans son ensemble", ajoute le groupe dans un communiqué. Le Danemark, l'Islande et la Norvège ont annoncé jeudi la suspension des injections du vaccin d'AstraZeneca en invoquant le principe de "précaution". La Bulgarie a fait de même vendredi et la Thaïlande a retardé sa campagne.

L'OMS a pour sa part déclaré vendredi qu'il n'y avait "pas de raison de ne pas utiliser" le vaccin contre le Covid d'AstraZeneca.

Une porte-parole de l'OMS a souligné que les experts de cette organisation se penchaient sur les informations de la formation de caillots sanguins, mais a noté que pour le moment aucun lien de cause à effet n'avait été trouvé.

Elle a aussi rappelé que à la date du 9 mars, plus de 268 millions de doses de vaccins contre le Covid avaient été administrées à travers le monde depuis le début de la pandémie, sur la base de chiffres obtenus par l'OMS auprès des autorités de chaque pays. "Aucune mort n'a été liée à l'administration de vaccins contre le Covid-19 jusqu'à cette date", a souligné la porte-parole.

Ce vaccin est le seul homologué par l'OMS avec celui de Pfizer-BioNTech, qui repose sur une autre technique.

"Les avantages du vaccin continuent de l'emporter sur ses risques et le vaccin peut continuer à être administré pendant que l'enquête sur les cas de thromboembolies est en cours", avait de son côté affirmé dès jeudi soir le comité de sécurité de l'Agence européenne des médicaments.

Plus tôt dans la journée, l'Agence nationale danoise de la Santé, la première à avoir annoncé une décision de suspension, avait invoqué la prudence face à des "cas graves de formation de caillots sanguins chez des personnes vaccinées", même si "à l'heure actuelle" aucun lien entre le vaccin et les caillots sanguins n'a été établi.

En début de semaine, l'Autriche a cessé d'administrer un lot de ces vaccins après la mort d'une infirmière de 49 ans à la suite de "graves troubles de la coagulation" quelques jours après avoir été vaccinée.

(AFP)

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