Le Roi Felipe VI d’Espagne a procédé, mardi, à la dissolution des deux chambres du Parlement espagnol et à la convocation de nouvelles élections générales, le 10 novembre prochain.
Devant l'échec des négociations pour former un gouvernement après la victoire du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) lors du scrutin d’avril dernier, le Souverain espagnol a reçu la présidente du Congrès des députés, Meritxell Batet, afin de signer le décret de dissolution du Parlement, et de certifier la tenue de nouvelles élections générales en Espagne, les quatrièmes en quatre ans.
Cette décision, communiquée par Batet lors d’un point de presse au terme de l’audience qui lui a été accordée par le Souverain espagnol, intervient en application de l’article 99 de la Constitution espagnole stipulant que "si dans le délai de deux mois à partir du premier vote d’investiture aucun candidat n’a obtenu la confiance du Congrès, le Roi, avec le contreseing du président du Congrès, dissoudra les deux Chambres et convoquera de nouvelles élections".
Le Congrès des députés avait rejeté, le 23 juillet dernier, l’investiture du leader socialiste Pedro Sanchez comme chef du gouvernement.
Le Parlement n’a accordé que 124 voix en faveur des socialistes, loin des 176 nécessaires à l’élection de Sanchez.
Il s’agit de la deuxième fois qu’un Roi d’Espagne procède à la dissolution du Parlement depuis la Constitution espagnole en 1978.
La première avait eu lieu le 03 mai 2016.