Le géant américain Facebook a choisi Londres comme siège mondial de ses activités de paiement en ligne déployées prochainement par sa messagerie privée WhatsApp.
A travers ce choix, Facebook va "renforcer les espoirs de la ville de devenir un centre mondial de la technologie financière et consolider son engagement à monétiser la plate-forme en pleine croissance", rapporte mercredi le quotidien britannique The Financial Times.
L'application, qui compte 1,5 milliard d'utilisateurs dans le monde, augmentera son effectif de 25% en embauchant 100 nouveaux ingénieurs logiciels pour sa plate-forme de paiement. La plupart des ingénieurs en logiciel seront embauchés à Londres et du personnel d'exploitation supplémentaire à Dublin.
Facebook a déclaré avoir choisi le Royaume-Uni, où WhatsApp est beaucoup plus populaire qu'aux États-Unis, car il attire une main-d'œuvre multiculturelle provenant de nombreux pays où l'application est largement utilisée. Le nouveau personnel est appelé à créer une fonction de paiement ainsi que des produits axés sur la sécurité et le spam sur l'application.
Le fondateur et DG de Facebook, Mark Zuckerberg, a annoncé, lors de la conférence des développeurs F8 tenue la semaine dernière, que les paiements mobiles de WhatsApp seraient lancés dans plusieurs pays cette année, se disant "particulièrement enthousiasmé" par cette expansion après un premier test en Inde.
"Nous sommes impatients de travailler avec certains des meilleurs experts techniques et opérationnels à Londres et à Dublin pour que WhatsApp entame sa deuxième décennie", a déclaré pour sa part le directeur de l’exploitation de WhatsApp, Matthew Idema, faisant savoir que des ingénieurs de l’équipe fondatrice de l'application ont été envoyés à Londres à la fin de l’année dernière pour recruter des personnes.
Fondé en 2009 et acquis par Facebook en 2014, WhatsApp indique dépasser le milliard d'utilisateurs dans plus de 180 pays
Bien qu’elle soit l’une des applications les plus utilisées au monde, WhatsApp n'a que 400 employés environ. Elle n’a, en effet, ouvert aucun bureau local avant celui de l'Inde, à la fin de 2018.