Le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a reconnu lundi que les mouvements sociaux dans plusieurs secteurs d'activité en France, notamment la grève des cheminots contre la réforme de la Société nationale des chemins de fer (SNCF), commencent à avoir un impact économique négatif sur la croissance.
"C'est un impact qui est limité, qu'on ne peut pas mesurer aujourd'hui, mais on voit déjà dans certains secteurs d'activité, dans les réservations d'hôtellerie, dans les transports, dans la présence de touristes, que ça commence à avoir un impact", a t-il déclaré sur Europe 1.
Le ministre, qui n'a donné aucun chiffre sur cet impact négatif, s'est contenté de dire qu'"aujourd'hui, il est beaucoup trop tôt pour évaluer ce que pourraient être les conséquences de ces mouvements sociaux", rappelant que les grèves qu'avait connu l'Hexagone en 1995 avaient coûté au pays environ 0,2 point de produit intérieur brut (PIB).
"C'est pour ça que le plus tôt nous pourrons en sortir, mieux ça sera", estime-t-il.■