Le bilan tragique s'alourdit à Gaza, où l'armée israélienne a continué ses frappes meurtrières depuis vendredi soir.
Le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, Ashraf al-Qudra, a annoncé que 36 personnes, dont des femmes et des enfants, ont perdu la vie dans une frappe sur une maison où se trouvaient des déplacés à Nusseirat. Au total, 123 personnes ont été tuées depuis le début des violences vendredi soir, selon la même source.
Cependant, malgré cette escalade de violence, il y a un rayon d'espoir pour une trêve, particulièrement important en cette période de Ramadan.
Le Hamas semble avoir assoupli ses exigences, relançant ainsi les négociations. Le mouvement islamiste palestinien, qui demandait initialement un cessez-le-feu définitif avant toute libération d'otages, se montre désormais prêt à une trêve de six semaines.
Cette trêve pourrait permettre la libération de 42 otages, dont des femmes, des enfants, des personnes âgées et des malades, en échange de prisonniers palestiniens.
Les négociations se poursuivent avec l'appui de médiateurs internationaux.
En parallèle à ces efforts diplomatiques, l'arrivée d'aide humanitaire à Gaza offre un certain réconfort.
Un bateau transportant 200 tonnes de vivres de l'ONG espagnole Open Arms est arrivé sur la côte de Gaza, apportant un soulagement aux habitants de la région. Cette aide est cruciale alors que l'ONU redoute une famine généralisée dans le territoire palestinien.