(Ph. AFP)
Gaza souffre. Gaza est meurtrie. Gaza baigne dans le sang de nombreux Palestiniens assassinés par les soldats israéliens. Avec la complicité des Américains.
Par la faute de l’inconséquent président Donald Trump.
Car depuis qu’il a pris la décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël et d’y transférer l’ambassade américaine, une initiative contraire au droit international et aux résolutions du Conseil de sécurité y afférent, il a allumé un brasier qui, jamais, ne pourra être atteint.
La dimension de cet acte politique irréfléchi se mesure à l’aune des évènements sanglants qui ont marqué, lundi, la cérémonie d’ouverture de l’ambassade américaine à Jérusalem.
Pendant que les Israéliens jubilaient, les Gazaouis, qui manifestaient leur mécontentement, étaient pris pour cible par les esprits criminels du Tsahal auxquels le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a délivré un permis de tuer.
Au total, près de 60 Palestiniens ont été froidement abattus par les soldats israéliens, portant à plus d’une centaine le nombre de personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début d'un mouvement de protestation le 30 mars.
Et que fait la communauté internationale pendant ce temps ? Elle gesticule, crie au scandale et s’indigne. Sans plus.
Bref, pas de quoi arrêter les balles de Tsahal. Et, malheureusement, les Palestiniens continueront à être tués dans une quasi indifférence.
Plus les jours passent, plus le nombre de victimes va s’allonger, sans que ces assassinats soient punis.
Aujourd’hui, malgré le soutien inconditionnel et les protestations véhémentes de quelques pays comme le Maroc, les Palestiniens semblent abandonnés à leur triste sort, accablés et martyrisés par Israël, les Etats-Unis et quelques pays alliés.
Parmi ces derniers, l'Autriche, la Hongrie, la République tchèque et la Roumanie.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a d’ailleurs rappelé mercredi ses ambassadeurs dans ces quatre pays de l'Union européenne, qui ont envoyé des représentants à la cérémonie organisée à l'occasion du transfert de l'ambassade des Etats-Unis à Al-Qods occupée.■
D. W.